La guerre civile à Rome (50 - 48) Les difficultés rencontrées en Gaule et son absence prolongée ternirent quelque peu l?image de César. Crassus meurt dans une expédition contre les Parthes et Pompée devient l?homme fort de Rome. L?ambition de César ne pouvait accepter cela, aussi veut-il se présenter aux élections consulaires tout en restant dans sa province avec son armée. Or la loi exigeait une représentation personnelle des candidats. Il lui fut demandé de licencier son armée et de rentrer seul à Rome. Il refuse d?obéir et, le 10 janvier 49, à la tête de son armée, il franchit le Rubicon en s?écriant : «Alea jacta est !» (le sort en est jeté !). Avec rapidité et mobilité, il marche sur Rome. Pompée bat en retraite et s?enfuit en Grèce. En deux mois, César est maître de toute l?Italie. Il décide de détruire toutes les armées pompéiennes installées en Gaule et en Espagne. Après un long siège, il s?empare de Marseille et de la péninsule ibérique. En 48, il est nommé consul, et poursuit Pompée en Grèce ; c?est la bataille de Pharsale, en Thessalie. La victoire de César est totale, Pompée s?enfuit en Egypte où il est assassiné devant Alexandrie. De la victoire à la mort (48 - 44) En 47, César réside en Egypte, il triomphe d?une rébellion à Alexandrie ; il soumet l?Egypte et règle un différend entre Cléopâtre et son frère Ptolémée. Il donne alors le trône à Cléopâtre. Lors d?un voyage sur le Nil, il goûte quelques mois de repos auprès d?elle, mais doit rapidement repartir en guerre contre le fils de Mithridate, nommé Pharnace. La victoire est rapide : «Veni, vidi, vici !» (je suis venu, j?ai vu, j?ai vaincu !). En 46, un nouveau front en Afrique l?oblige à repartir en campagne ; c?est la victoire de Thapsus. A Rome, il alterne consulats et dictatures avant d?obtenir la dictature à vie. Il doit alors repartir pour l?Espagne où les fils de Pompée ont levé une armée. César triomphe le 15 mars 45 à Munda, près de Cordoue. César se retrouve véritablement maître du monde. Connu alors, il fait l?objet d?un véritable culte. Lors de la réforme du calendrier, le mois de sa naissance sera nommé julius (juillet) ; il marque la monnaie de son effigie, sa statue est portée avec celle de la Victoire et il reçoit le titre de divus (divin). (à suivre...)