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L?école privée en question : entre l?éthique et le lucratif
Publié dans Info Soir le 16 - 09 - 2003

Concurrence Dans tous les pays du monde, là où l?école dite privée a pignon sur rue, la problématique soulève les mêmes questions et les mêmes préoccupations auprès des différentes parties concernées.
Qu?est-ce qui fait donc courir les parents derrière l?école privée ? Et les pédagogues, pourquoi sont-ils à ce point animés du fort désir d?y travailler ?
Et les détenteurs de capitaux ? les investisseurs ? nourrissent-ils à ce point des sentiments philanthropiques ?
Dans ce ménage à trois, quelle sera la place de la puissance publique, l?Etat ?
En vérité, ces questions, posées en aval de la problématique et dont les réponses coulent de source, renvoient à d?autres, plus profondes et qui s?inscrivent dans une perspective stratégique. Elles engagent, par bien des côtés, l?avenir du contrat social au sein d?une société, d?une nation. L?argent, élément décisif dans l?investissement, amène inéluctablement l?école privée dans le giron de ce que l?on nomme «l?industrie» de l?éducation. Dans la logique du libéralisme économique, cette dernière sera sujette à la concurrence et à la déréglementation, au même titre que les télécommunications par exemple. Comment préserver, dans cette jungle économique, la morale et l'éthique d?une mission aussi noble que l?éducation des enfants ? Un pédagogue-commerçant, un éducateur-épicier ou un homme d?affaires sont-ils crédibles dans l?exercice de leur métier ? Un métier entièrement voué à la promotion des valeurs hautement humaines qui ne peuvent souffrir de cohabiter avec l?appât du gain (facile et rapide) et les procédés déloyaux générés par la concurrence.
Sur un autre plan, l?école privée, jugée plus rentable, risque de remettre en cause l?équité et l?efficacité du système éducatif dans son ensemble ? n?est-ce pas là le signe d?une augmentation des écarts de revenus entre les citoyens ? ? et de creuser ainsi davantage les fossés qui séparent les classes sociales.
C?est bien vrai que dans aucun pays au monde, l?école privée ne s?est manifestée sur les décombres d?une école publique. Bien au contraire, la bonne santé de celle-ci demeure la condition sine qua non d?un développement sain de l?école privée. Là intervient le rôle régulateur de l?Etat qui, en élaborant un cahier des charges strict, empêche les risques de dérives préjudiciables à la cohésion sociale. Son intervention doit encourager, motiver, soutenir et accompagner tous les partenaires du système scolaire d?un pays donné. Sans discrimination aucune. Ainsi, se réalisera le v?u partagé par tous les pédagogues : la complémentarité entre l?école publique et celle dite privée.
Repères
On se souvient de «l?affaire» qui avait défrayé la chronique en 1991 au sein du microcosme algérois.
Malika Greffou, auteur du livre-analyse De Pavlov à Ben Badis, venait d?ouvrir une école privée en l?absence de tout cadre réglementaire.
Les autorités de l?époque ? le ministère de l?Education nationale ? s?étaient crues dans l?obligation de faire «sonner la cavalerie» pour ramener à la raison cette «hors-la-loi». La presse indépendante ainsi que le mouvement associatif se solidarisèrent avec la «contrevenante». Une condamnation unanime de l?attitude des autorités, qui donnait le signal d?une prise de conscience des parents qui voulaient abattre le monopole de l?État en matière d?éducation, dans le but d?échapper à la médiocrité ? supposée ou réelle ? qui entachait déjà les prestations de l?école publique.
Le MEN fit marche arrière et ferma les yeux sur la prolifération de ce type d?écoles dites «privées». La route est ainsi ouverte à toutes les dérives.


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