Evaluation n Une rencontre bilan a regroupé l?Agem et le ministère de la Solidarité nationale. Des prêts non rémunérés ont été accordés à 36 familles et 1 200 activités ont été financées. Les coordinateurs de wilayas de l?Agence nationale de gestion de micro-crédits (Agem) se sont regroupés, hier, à l?Institut de la formation professionnelle d?El-Biar pour évaluer le programme de microcrédit et les actions à entreprendre durant l?année en cours. Le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, a révélé, au cours de son intervention, qu?«environ 1 200 petites activités ont été financées par le biais de prêts non rémunérés octroyés directement par l?Agem». Pour ce qui est des projets éligibles au financement, le ministre a indiqué que «20 000 dossiers réceptionnés, en instance de financement, seront régularisés incessamment» tout en dénonçant «les lenteurs bureaucratiques qui ont été la cause du retard dans le déblocage des crédits». Cependant ces difficultés seront aplanies du fait que des conventions ont été signées avec la BNA et la Badr afin de financer les premières tranches de l?enveloppe budgétaire destinée spécialement au microcrédit. Au cours de cette journée, l?Agem et le ministère de la Solidarité ont remis 36 chèques sous forme de prêts non rémunérés et destinés à soutenir les petites activités productrices. La plupart des bénéficiaires venaient des wilayas du Centre, mais l?action se voulait nationale afin de rassurer toutes les coordinations venues en grand nombre. Il est à noter que les prêts non rémunérés sont un nouvel outil de financement de projets d?activités nécessitant l?achat d?un petit équipement au profit des couches défavorisées. Ces prêts varient entre 50 000 et 400 000 DA accordés selon le dossier fourni et la nature de l?activité à entreprendre. L?encadrement est assuré par l?Agem qui dispose de cellules à travers toutes les wilayas dont deux à Alger. Le ministre a appelé «au travail de proximité avec les autres antennes et au ciblage des réels bénéficiaires». Cette agence et ses antennes ont été à la pointe de la création d?emplois parmi les segments les plus fragiles de la population. Des milliers d?emplois, selon le ministre, seront créés en fonction des catégories prioritaires (victimes de terrorisme, veuves sans emploi et familles déshéritées n?ayant pas de soutien direct de l?Etat). S?agissant des familles de victimes de terrorisme, le ministère de la Solidarité nationale a débloqué une enveloppe de 170 milliards de centimes qui sera consacrée uniquement à la réalisation de logements pour cette catégorie.