Le prix des libraires algériens dans sa 3e édition a été attribué lundi à l'écrivain Maïssa Bey «un écrivain qui aura marqué les lecteurs ces dernières années» et qui est édité par les éditions Barzakh. Ce prix a été attribué à Maïssa Bey pour «son style sobre beau et profond, une langue maîtrisée et une vision psychologique exceptionnelle», a tenu à préciser M. Boucenna, président-directeur général de l'Anep et président du Comité d'organisation de ce prix lors de la cérémonie d'attribution organisée à la maison El-Djazair au Palais des expositions, en marge du 10e Salon international du livre. Le représentant des éditions Barzakh a, de son côté, exprimé «l'énorme plaisir d'accompagner un écrivain sur plusieurs livres» considérant que «le meilleur est à venir» de la part de Maïssa Bey qui va maintenant vers «des chemins plus complexes après avoir fait le deuil de tout ce qui l'a peinée», tout comme la présidente de l'association des libraires algériens, Fatiha Soual qui a tenu à relever «le courage et l'engagement de l'écrivain». Un texte témoignage «Maissa Bey, un espace de création» de Christine Achour a été lu lors de cette cérémonie à laquelle ont pris part bon nombre d'intellectuels et écrivains dont notamment Malika Mokaddem. Pour sa part, Maïssa Bey n'a pas caché son émotion face à cette «reconnaissance qui vient des miens». L'écrivain de son vrai nom Samia Benameur, est née en 1950 à Ksar El Boukhari et est installée actuellement à Sidi-Bel-Abbes où elle se consacre à l'écriture. En quelques années, Maïssa Bey a été propulsée sur la scène littéraire devenant incontournable dans les débats autour de la littérature algérienne contemporaine avec quatre titres Entendez-vous dans les montagnes, Sous le jasmin de minuit, surtout ne te retourne pas, et son premier roman, Cette fille-là.