Apport n Une enveloppe a été allouée aux fellahs de la région pour renforcer leurs capacités de production dans divers domaines de l?agriculture. Ces aides entrent dans le cadre du soutien à l?agriculture par le biais du Fonds national pour la régulation du développement agricole (Fnrda), rapporte l?APS qui cite des sources rencontrées «en marge d?un séminaire» organisé à l?Institut de technologie moyen agricole (Itma), à l?occasion de la journée nationale de vulgarisation agricole. Ce montant, qui représente près de 75% du total des investissements consentis, a couronné l?étude de 5 896 dossiers pour 3 898 exploitations. La céréaliculture, vocation première de la wilaya de Sétif, arrive largement en tête en terme d?investissement (948 millions de dinars) et de superficie exploitée (29 460 hectares), suivie des cultures fourragères (52 millions de dinars pour 2 307 ha) et de l?arboriculture fruitière (71 millions de dinars pour 1 389 ha). En matière d?irrigation, le Fnrda a contribué, pour une part importante, au financement d?équipements hydrauliques (kits d?aspersion, pompes, systèmes de goutte-à-goutte) et de 207 forages. La filière «lait», qui constitue le thème central de la journée nationale de vulgarisation agricole, a également bénéficié du soutien du Fnrda ; deux unités totalisant une production de 13 000 litres/jour, pour un investissement total de près de 20 millions de dinars, sont opérationnelles. Ces deux unités complètent la production de la laiterie Tell (ex-Orelait) qui atteint 3 millions d?hectolitres par an. La rencontre de l?Itma est destinée, selon le président de la Chambre de l?agriculture, à «faire connaître aux agriculteurs les différents dispositifs de soutien, à les aider à prendre les meilleures décisions, à mieux les encadrer, tout en les informant sur les activités connexes comme l?utilisation des engrais, le soutien phytosanitaire, les assurances, et autres activités». La même source a souligné que le secteur de l?agriculture «est, aujourd?hui, au centre de grands défis pour notre pays qui ambitionne légitimement d?assurer son autosuffisance alimentaire et d?exporter, pourquoi pas, certains de ses produits agricoles qui restent très prisés sur le marché mondial».