Résumé de la 9e partie n La plupart des protagonistes de l?attaque du train postal Glasgow-Londres sont arrêtés, à l?exception du cerveau de l?affaire, Bruce Reynolds. Le procès des cambrioleurs du train s?ouvre le 20 janvier 1964 près de Buckingham. Il y a douze accusés et le dossier est si volumineux qu?il faut, au président du tribunal, plus de dix heures pour rappeler les faits. Certains plaident coupables et demandent des circonstances atténuantes : d?autres, en dépit de la preuve accablante des empreintes, nient leur participation au hold-up. ? C?est une erreur, Votre Honneur, je n?ai pas participé à l?attaque ! ? J?ai un alibi ! Wilson va même jouer la comédie de la crise cardiaque, mais rien n?y fait : il restera sur le banc des accusés pour rendre compte de son délit. Le 23 mars, on arrive enfin à la fin du procès. Les débats ont duré six jours entiers et tout le monde est fatigué. Les jurés sont aussi fatigués, mais leur délibération ne durera pas moins de soixante et onze heures. Un record en Grande-Bretagne ! Le jury revient et le président pose la question habituelle : ? Avez-vous rendu votre verdict ? ? Oui, Votre Honneur. Chacun des gangsters est condamné séparément, en fonction du rôle qu?il a joué dans l?attaque. ? Quel est votre verdict concernant Goody ? ? Coupable, Votre Honneur ! ? Quel est votre verdict concernant Wilson ? ? Coupable, Votre Honneur ! ? Quel est votre verdict concernant Edwards ? ? Coupable Votre Honneur. ? Coupable ! Le président demande, à chaque fois, si des circonstances atténuantes sont accordées aux accusés. ? Non, Votre Honneur, répond à chaque fois le président du jury, aucune circonstance atténuante n?est accordée. Tous les coéquipiers de Reynolds et leurs complices sont coupables et les peines auxquelles ils sont condamnés sont assez lourdes : de quinze à trente ans. Contre toute attente, ces verdicts vont soulever la réprobation du public : ces bandits ne sont pas aussi criminels qu?on veut les présenter. Certes, ils ont commis un délit et doivent en répondre, mais ce n?est pas une raison de les accabler de la sorte ! Après tout, ils n?ont tué personne, et le mécanicien qu?ils ont frappé a été superficiellement blessé. Alors pourquoi s?acharner sur eux ? Mais la loi est la loi et les condamnés vont aller purger leur peine dans les prisons du royaume? (à suivre...)