Résumé de la 11e partie n L?un des protagonistes de l?attaque du train Glasgow-Londres s?évade de façon spectaculaire, quelques mois après son arrestation, ridiculisant les autorités. Une année après l?évasion de Wilson, c?est au tour d?un autre détenu, Biggs, d?être tiré de sa prison. Comme pour Wilson, on soupçonne Bruce Reynolds d?être derrière ces actions spectaculaires. Cette fois, c?est Biggs qui va bénéficier de l?aide du gangster. Les prisonniers sont dans la cour, où ils dégourdissent les jambes, et Biggs qui a été averti de la visite de ses amis, se tient contre le mur. De l?autre côté, un camion de déménagement vient de s?arrêter. Les passants vont voir le toit du camion s?ouvrir et une plate-forme, actionnée par un bras automatique, s?élever. Un homme masqué se trouve dessus et tient une échelle de corde. «Biggs !» Le détenu se précipite. L?homme masqué lui lance la corde. «Grimpe !» Il semble hésiter un moment, puis il saisit l?échelle et s?accroche. «Vite, vite !» Les gardiens qui surveillent les détenus tentent d?intervenir, mais ils sont aussitôt maîtrisés par les autres détenus. Biggs, lui, est hissé sur la plate-forme qui redescend lentement. Quelques minutes après, le camion démarre en trombe. «Un autre détenu de l?affaire du train postal s?évade de façon spectaculaire !» titre la presse londonienne. Les autorités sont, une fois de plus, ridiculisées. La police va faire tout son possible pour retrouver les évadés, et surtout retrouver Bruce Reynolds, le cerveau de l?affaire et certainement le maître d??uvre de ces évasions ! Wilson sera retrouvé, mais trois années après. Il s?était installé au Canada, plus exactement au Québec, où il avait monté un commerce quand un policier le reconnaît su une coupure de presse. Il est aussitôt arrêté et renvoyé en Grande-Bretagne où il va purger le reste de sa peine. Bruce Reynolds, qui a fui à l?étranger, s?est fait à son tour arrêter, en 1968. en fait, il était las de se cacher et avait la nostalgie de son pays ! A son procès, qui se déroule quelques mois après, il va plaider coupable et sera condamné à vingt-cinq ans de prison. Une peine qu?il promet de purger sans tenter de s?évader. Biggs, lui, est repéré en 1974, au Brésil. La police anglaise introduit aussitôt une demande d?extradition. Mais comme, entre-temps, Biggs s?est marié avec une Brésilienne et a commencé une nouvelle vie, il est si intégré que le gouvernement brésilien hésite à le livrer. Finalement, il consent à lui accorder l?asile politique, puis la nationalité brésilienne. De toute façon, l?homme a dépensé depuis longtemps sa part du butin et il vit de son travail de menuisier. Quelques années après, en 1994, on parlera encore des acteurs du train Glasgow-londres avec le suicide d?Edwards, qui s?est pendu dans un garage de la gare ferroviaire de Waterloo. Il était âgé de 62 ans.