Résumé de la 54e partie n Le directeur et les gardiens de prison sont encore la risée de la population après l'évasion de Wilson. Une année après l'évasion de Wilson, c'est au tour d'un autre détenu, Biggs, d'être tiré de sa prison. Comme pour Wilson, on soupçonne Bruce Reynolds d'être derrière ces actions spectaculaires. Cette fois-ci, c'est Biggs qui va bénéficier de l'aide du gangster. Les prisonniers sont dans la cour où ils se dégourdissent les jambes et Biggs qui a été averti de la visite de ses amis, se tient contre le mur. De l'autre côté, un camion de déménagement vient de s'arrêter ; les passants vont voir le toit du camion s'ouvrir et une plateforme, actionnée par un bras automatique, s'élever. Un homme masqué s'y trouve dessus et il tient une échelle de corde. — Biggs ! Le détenu se précipite. L'homme masqué lui lance la corde. — Grimpe ! Il semble hésiter un moment, puis il saisit l'échelle et s'accroche. — vite, vite ! Les gardiens, qui surveillent les détenus, tentent d'intervenir, mais ils sont aussitôt maîtrisés par les autres détenus. Biggs, lui, est hissé sur la plateforme qui redescend lentement. Quelques minutes après, le camion démarre en trombe. «Un autre détenu de l'affaire du train postal s'évade de façon spectaculaire !», titre la presse londonienne. Les autorités sont, une fois de plus, ridiculisées. La police va faire tout son possible pour retrouver les évadés et surtout Bruce Reynolds, le cerveau de l'affaire, qui doit être certainement le maître d'œuvre de ces évasions ! Wilson sera retrouvé, mais trois années après. Il s'était installé, au Canada, plus exactement au Québec où il avait monté un commerce quand un policier, le reconnaît sur une coupure de presse. Il est aussitôt arrêté et renvoyé en Grande-Bretagne où il va purger le reste de sa peine. Bruce Reynolds, qui a fui à l'étranger, s'est fait, à son tour, arrêter, en 1968. en fait, il était las de se cacher et avait la nostalgie de son pays ! A son procès, qui se déroule quelques mois après, il va plaider coupable et sera condamné à vingt-cinq ans de prison. Une peine qu'il promet de purger,sans tenter de s'évader. Biggs, lui, est repéré, en 1974, au Brésil. La police anglaise introduit aussitôt une demande d'extradition. Mais comme entre-temps, Biggs s'est marié avec une Brésilienne et a commencé une nouvelle vie – Il est si intégré –, le gouvernement brésilien hésite à le livrer. Finalement, il consent à lui accorder l'asile politique, puis la nationalité brésilienne. De toute façon, l'homme a dépensé depuis longtemps sa part du butin et il vit de son travail de menuisier. Quelques années après, en 1994, on parlera encore des acteurs du train Glasgow - londres, avec le suicide d'Edwards, qui s'est pendu dans un garage de la gare ferroviaire de Waterloo. Il était âgé de 62 ans.