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Le syndrome de la grippe aviaire ?
Le poulet entre 120 et 160 DA
Publié dans Info Soir le 14 - 10 - 2005

Aubaine inespérée pour les ménages : les prix de cette volaille, particulièrement prisée en ce mois, ont connu une chute libre. Les explications de ce phénomène diffèrent, mais ce qui est sûr, c'est que la demande a baissé, ce qui pousse certains à arguer de la peur de la grippe aviaire.
Alors qu?il était vendu entre 190 et 220 DA au début du ramadan, le kilogramme du poulet balance ces derniers jours entre 120 DA, dans la banlieue, et 160 DA à Alger-Centre et ses environs. Cette chute des prix serait, pour certains, la conséquence de la baisse de la demande due à la peur du risque de la grippe aviaire en Algérie.
«Les gens croient tout ce qu?on leur dit. J?ai perdu beaucoup de mes clients depuis une semaine, pour la simple raison qu?ils craignent ce qu?ils appellent "el mardh" la maladie (la grippe aviaire, ndlr). Les premiers jours du ramadan, je vendais plus de 80 poulets par jour, mais depuis 3 jours je n?en vends qu?une vingtaine», se plaint Rédouane, vendeur de volaille à Aïn Bénian.
Un autre vendeur au marché de Staouéli distingue, quant à lui, deux catégories de clients : les instruits et les profanes. «Je n?ai aucun problème avec les médecins, les cadres, les professeurs, bref? les ( intellectuels). Ces derniers achètent toujours et régulièrement. Ils ne posent jamais de question. En revanche, Monsieur-tout-le-monde vient me tarabuster avec des questions comme : est-ce vrai que la volaille locale est infectée ? Je leur réponds souvent : ne regardez-vous pas la télévision ? C?est en Asie que cette grippe sévit», souligne-t-il.
Pour les citoyens, ce sont les premiers signes d?une certaine inquiétude. «Oui ! il y a une nouvelle maladie qui infecte la volaille, ils ont montré ça à la télévision. En tout cas, moi je ne risque rien, je n?achète plus de poulet depuis que j?ai appris cette information», dit un père de famille de 52 ans rencontré dans le marché de Staouéli. Ce n?est pas le cas à Alger.
Au marché Ali-Mellah, les vendeurs de volaille ont une autre explication de cette baisse des prix. «C?est dû tout simplement à un déséquilibre entre l?offre et la demande. Au début du ramadan, comme d?habitude, les gens achetaient beaucoup la viande de volaille, il y a même ceux qui l?ont stockée dans les congélateurs, parce qu?ils craignaient une flambée des prix, mais aujourd?hui ils n?achètent plus comme avant, notre chiffre d?affaires a baissé de moitié», explique l'un d'eux.
Un autre vendeur dans le même marché donne une autre «théorie» pour expliquer cette chute libre des prix du poulet. Pour lui «c?est la surproduction qui a inondé le marché. Comme c?est le ramadan, les éleveurs ont doublé leur production dans l?espoir de doubler leurs gains, mais ils ont omis que le pouvoir d?achat des Algériens va de mal en pis. Croyez-moi, j?ai 13 ans dans ce métier et je constate que les gens mangent de moins en moins de viande».
Même constat dans les abattoirs. «Même nous, nous avons dû baisser les prix pour liquider nos stocks. Ces derniers jours, on cède à 90 DA le kilo. La demande est très faible», explique un grossiste à l?abattoir de Staouéli.


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