Ces derniers jours, plusieurs cercles tentent de réconcilier les deux présidents Allik et Hannachi, notamment après les incidents regrettables de Tizi Ouzou et l?escalade verbale qui s?en est suivie. Ainsi, le Comité olympique national (COA), sur initiative de son président, Mustapha Berraf, a mis tout en ?uvre pour approcher les deux hommes en conflit et préparer le terrain pour les rapprocher afin de mettre fin à leurs querelles qui ont fini par empoisonner l?ambiance générale et envenimer les relations entre les supporters et les dirigeants des deux clubs. Selon certaines sources, la hache de guerre serait enterrée à l?occasion de la fête de l?Aïd El-Fitr où tous les musulmans sont censés mettre fin à leurs relations conflictuelles, à se serrer la main et faire acte de bonne foi de ne plus semer le désaccord et surtout la haine. Et si le COA a choisi la voie de la sagesse et de la conciliation, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, s?est montré, lui, menaçant en annonçant lors du forum du journal El-Youm que les deux dirigeants risquent d?être convoqués et d?être surtout lourdement sanctionnés s?ils n??uvrent pas ensemble à stopper la violence verbale qu?ils affectionnent si bien. Au point de faire dire à certains que Hannachi et Allik se détestent tellement qu?ils ont fini par se ressembler. En plus de recourir aux mêmes méthodes et aux mêmes armes de combat (presse, stadiers, les groupuscules de supporters, les accusations gratuites,...), de chasser chacun des joueurs dans le territoire de l?autre et de cultiver la même haine (celle de l?autre), ils ont fini par avoir les mêmes réflexes : ils ont tous les deux limogé leur entraîneur (Saâdi pour l?USMA et Taelman pour la JSK) alors que leur équipe était première au classement. On est donc finalement tenté de dire que ceux qui se détestent se ressemblent.