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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (34e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2005

Résumé de la 33e partie n Surpris par le grand oiseau qui lui prit des mains la cornaline, Kamaralzamân le poursuivit avec une pierre d?un arbre à un autre.
Lorsque l'oiseau vit Kamaralzamân jeter ainsi la pierre, il descendit à terre, mais à une certaine distance tout de même. Et Kamaralzamân se dit : «Le voilà qui m'attend !» Et il s'en approcha vivement ; et comme il allait le toucher de la main, l'oiseau sauta un peu plus loin ; et Kamaralzamân sauta derrière lui. Et l'oiseau sauta et Kamaralzamân sauta, et l'oiseau sauta et Kamaralzamân sauta, et ainsi de suite pendant des heures et des heures, de vallée en vallée et de colline en colline, jusqu'à la tombée de la nuit.
Alors, Kamaralzamân s'écria : «Il n'y a de recours qu'en Allah Le Tout-Puissant !» et il s'arrêta, hors d'haleine. Et l'oiseau également s'arrêta, mais un peu plus loin, sur le sommet d'un monticule.
A ce moment, Kamaralzamân se sentit le front moite, encore plus de désespoir que de fatigue, et délibéra s'il ne devait pas plutôt retourner au campement. Mais il se dit : «Ma bien-aimée Boudour serait capable de mourir de chagrin si je lui annonçais la perte sans recours de ce talisman aux vertus pour moi si inconnues, mais qu'elle doit tenir pour essentielles. Et puis si je retournais, maintenant que les ténèbres sont si épaisses, je risquerais fort de m'égarer ou d'être attaqué par les bêtes de la nuit.» Alors, abîmé dans ces pensées désolantes, il ne sut plus quel parti prendre et, dans sa perplexité, il s'étendit à terre à la limite de l'anéantissement. Il ne cessa pourtant pas d'observer l'oiseau dont les yeux brillaient étrangement dans la nuit ; et chaque fois qu'il faisait un geste ou qu'il se levait dans la pensée de le surprendre, l'oiseau battait des ailes et lançait un cri pour lui dire qu'il le voyait. Aussi Kamaralzamân, succombant à la fatigue et à l'émotion, se laissa jusqu'au matin aller au sommeil.
A peine réveillé, Kamaralzamân, décidé coûte que coûte à attraper l'oiseau ravisseur, se remit à sa poursuite ; et la même course recommença, mais avec aussi peu de succès que la veille. Et Kamaralzamân, le soir venu, se donna de grands coups en s'écriant : «Je le poursuivrai tant qu'il me restera un souffle de vie !» Et il ramassa quelques plantes et quelques herbes et s'en contenta pour toute nourriture. Et il s'endormit, guetteur de l'oiseau et guetté lui-même par les yeux qui brillaient dans la nuit.
Or, le lendemain, les mêmes poursuites eurent lieu, et cela jusqu'au dixième jour, depuis le matin jusqu'au soir ; mais, au matin du onzième jour, attiré toujours par le vol de l'oiseau, il arriva aux portes d'une ville située sur la mer.
A ce moment, le grand oiseau s'arrêta ; il déposa la cornaline talismanique devant lui, poussa trois cris qui signifiaient : «Kamaralzamân», reprit la cornaline dans son bec, s'éleva dans les airs, et monta toujours en s'éloignant et disparut sur la mer. A cette vue, Kamaralzamân fut dans une rage telle qu'il se jeta à terre, le visage sur le sol, et pleura longtemps, secoué par les sanglots. Au bout de plusieurs heures de cet état d'angoisse, il se décida à se lever et alla au ruisseau qui coulait près de là se laver les mains et le visage et faire ses ablutions ; puis il s'achemina vers la ville en songeant à la douleur de sa bien-aimée Boudour et à toutes les suppositions qu'elle devait faire sur sa disparition et celle du talisman ; et il se récitait des poèmes sur la séparation et les peines d'amour, dont celui-ci entre mille : «Pour ne point écouter les envieux qui me blâmaient, qui me disaient : tu subis ton sort, ô toi qui aimes un être trop beau ! Quand on est beau comme il est, on se préfère à tout amour ! (à suivre...)


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