Le bilan de la Fédération algérienne de football, en termes de gestion, de structuration, d'animation, d'organisation des compétitions, de réglementation et de relations internationales est suffisamment éloquent, selon le bureau fédéral. Les résultats des équipes nationales sont le fruit du travail des clubs, de la Fédération et de l'administration des sports, mais surtout d'une politique permanente de développement de la discipline et d'une stabilité des instances et structures de gestion. À ce jour, et malgré les décisions du Gouvernement, l'administration des sports n'a jamais mis à la disposition des clubs de l'élite et de la Fédération les moyens infrastructurels spécifiques pour la préparation, la formation des joueurs et les regroupements des équipes nationales. La formation relève des clubs et des structures techniques fédérales et la gestion des équipes nationales de la Fédération. Quant aux moyens financiers et contrairement à ce qui a été avancé de manière mensongère et malveillante, jamais la Fédération n'a reçu, sur les quatre dernières années, 140 milliards de centimes. Même si le budget de l'Etat prévoit effectivement 35 milliards de centimes par an pour le football. Cela demeure très insuffisant au regard des budgets des fédérations d'autres pays similaires et des objectifs ambitieux assignés à notre football.