La Conférence mondiale sur la grippe, organisée à Genève par l'OMS, la Banque mondiale, la FAO et l'OIE s'est achevée avec l'annonce d'un plan d'action sur 3 ans, d'un milliard de dollars. Des «plans pandémie» mondiaux ont également été décidés. Six cents participants représentaient leurs gouvernements... mais aucun délégué de l'industrie pharmaceutique n'avait été invité. Un choix qui a beaucoup surpris. Les présents ont donc convenu de la nécessité d'une action coordonnée à l'échelle mondiale pour éviter la propagation du H5N1. Dans les six prochains mois, priorité sera donnée au contrôle du virus, principalement en Asie du Sud-Est, foyer devenu endémique. L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) évaluent à 60 millions de dollars le coût de cette première phase d'action. Les piliers du plan d'urgence sont connus : confinement et vaccination des volailles, abattage et mise en place de systèmes d'alertes fiables. L'enveloppe consacrée à ce travail servira aussi au financement de fonds d'indemnisation destinés aux paysans locaux.