Regard n Le président de l?Observatoire national du sport et ex-président du CA Batna, Rachid Bouabdallah, est un candidat potentiel à l?élection au poste de président de la FAF. Une question qu?il n?a pas encore tranchée, mais qui ne l?empêche pas de porter un regard critique sur la situation de la discipline. Nous avons perdu beaucoup de temps «Je dis que je n?ai pas envie de cautionner le système, non pas seulement par rapport à ce qui s?est passé lors des élections de 2001, mais par rapport à ce qui s?est passé depuis 1989-1990. Durant cette période de quinze ans, il n?y a pas seulement eu réelle régression, mais dépérissement du football national. En 1990, il y a eu une équipe fédérale qui a été, deux ans plus tard, remerciée par une assemblée générale que les journalistes de l?époque avait désignée comme l?AG de la honte ! Il y eut par la suite Mouldi Aïssaoui qui a été pratiquement enlevé par le ministre de l?époque en provoquant une autre assemblée générale en 1994 en scindant cette AG en deux : passant de 540 à 220 membres sans respecter les textes en vigueur. Puis quelque temps après, on revient à l?AG originelle de 540 avant que le défunt Rachid Harraïgue ne prenne les rênes de la fédération. Victime de son devoir national, Harraïgue laisse le terrain à nos amis Brik et Amara. En 1997, c?est une autre fédération qui arrive avec l?avènement du décret 97-376 avec Derouaz comme ministre de la Jeunesse et des Sports. Puis on a abouti en 1998, au cours d?une autre AG, à l?adoption de nouvelles dispositions dont le lancement du groupement professionnel de football et donc la pré-professionnalisation des clubs de Nationale I. À ce moment-là, il y a eu un championnat adapté et 28 équipes ont eu à disputer cette première compétition pour aboutir à 12 clubs composant le groupement professionnel. Ce dernier a duré jusqu?en 2001 avant d?être remis en cause par M. Berchiche, alors MJS à l?époque alors que celui-ci était l?un des membres fondateurs du groupement et l?un des membres de son conseil d?administration. Berchiche disait que ce n?était pas la bonne formule, mais il n?a jamais pu le démontrer. A partir de là, je considère que nous avons perdu beaucoup de temps, car si le groupement a eu la possibilité de se déployer suffisamment, les clubs auraient eu au moins trois ans de grâce pour mettre en place un dispositif de professionnalisation et deux ans pour le passage justement au professionnalisme.»