La police a fait état d'un «retour à une situation normale partout en France» dans la nuit de mercredi à jeudi, après la vague de violences qui a touché de nombreuses banlieues depuis le 27 octobre. 98 véhicules ont été incendiés, ce qui représente la moyenne habituelle enregistrée chaque nuit en France, a précisé la Direction générale de la police nationale (Dgpn). Aucun affrontement ou incendie de bâtiment n'a été relevé et aucun blessé n'a été signalé, selon la police qui est restée mobilisée avec près de 10 000 hommes déployés sur le terrain. Des milliers de véhicules, des écoles et des commerces ont été incendiés pendant ces violences déclenchées en banlieue parisienne par la mort accidentelle de deux adolescents, avant de s'étendre en France. Des dizaines de policiers, pompiers, habitants et émeutiers ont été blessés. Malgré le retour au calme dans les banlieues, la France a prolongé de trois mois l'état d'urgence, instauré le 8 novembre, en vertu d'une loi datant de 1955 et de la Guerre d'Algérie.