Maigre salaire, effectif réduit, équipement inexistant? les vétérinaires appartiennent apparemment à ces corporations dont on ne se rappelle l'existence et n'apprécie l'apport que quand elles décident d'observer un arrêt de travail. Les vétérinaires risquent de reprendre leur grève dans les prochains jours. Réunis lors d?une assemblée générale extraordinaire jeudi, les syndicalistes, venus de différentes wilayas, se sont mis d?accord sur le principe d'un débrayage. Même si aucune date n?a été «officiellement» fixée par le Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l?administration publique (SNV-FAP), son chargé de l?organique a, néanmoins, mis en garde les pouvoirs publics. «Nos doléances n?ayant pas été prises en considération, il est donc logique que la grève soit reconduite», dira le Dr Djamel Sayad. Ainsi, l'arrêt de travail de trois jours, entamé le 9 octobre dernier, n?aura été qu?un échauffement pour un autre qui risque de s?inscrire dans la durée. Ce qui ne manquerait inévitablement pas d'avoir des répercussions sur l?économie nationale au regard de l?importance de cette corporation. Garante de la santé publique, celle-ci déplore des problèmes divers qui ne lui permettent pas de mener à bien sa noble mission : effectif très réduit, manque d?équipement adéquat et maigre salaire?