«Le mouvement citoyen n?est pas mort et ne mourra pas. Il aura toujours sa place car il fait partie de la société civile», a déclaré, hier soir, Bélaïd Abrika, chef de file de l?aile dialoguiste du mouvement des ârchs sur les ondes de la Chaîne II. Cette déclaration se veut une réponse à «ceux qui ont prédit la disparition des ârchs» au lendemain des élections partielles qui ont eu lieu, la semaine dernière, en Kabylie. «Ce que tout le monde semble oublier, c?est qu?en 2001 et 2002, il y avait des Assemblées élues sans que cela ait un impact sur l?existence de notre mouvement», a argumenté l?invité de la Chaîne II. Relevant le fort taux d?abstention enregistré en Kabylie lors des élections de jeudi dernier, Bélaïd Abrika fera remarquer que cela est dû au fait que la population «n?a pas cru en ces élections», mais aussi aux conditions «particulières dans lesquelles elles se sont déroulées».