Des délégués du Mouvement des archs participeront aux élections législatives du 17 mai prochain, sur des listes d'indépendants et des listes de partis politiques. “Le mouvement citoyen a évacué aujourd'hui la position du rejet ou du boycott des élections”, a déclaré jeudi Belaïd Abrika, sur les ondes de la radio Chaîne III, en annonçant qu'il ne sera pas candidat à ces élections. Le porte-parole du Mouvement des archs n'a pas, par ailleurs, exclu l'éventualité de “donner des consignes de vote”, à l'approche du jour J, en refusant de livrer plus de détails. Si ce n'est de noter que “tous ceux qui soutiennent la plate-forme d'El-Kseur et la vision véhiculée par le mouvement sont des nôtres”, en référence à une “charte citoyenne” récemment élaborée. L'invité de la Chaîne III a également fait part de la nouvelle “approche” de son “mouvement transpartisan” qui ne saurait se transformer en parti politique, selon lui. Une approche qui confirmerait la mutation du mouvement, resté attaché au “multipartisme”, aux “forces démocratiques” et à “la démocratie participative”. Le mouvement, a affirmé M. Abrika, incarne toujours “des revendications légitimes à la base”, en s'impliquant dans “la moralisation de la vie”, par la lutte contre “les mafias”, et en ambitionnant de “peser de tout son poids en tant que mouvement de la société civile” dans le processus électoral en Algérie. “Nous sommes passés de la phase de confrontation à celle de la négociation. Aujourd'hui, il y a reconnaissance du mouvement et de son combat par l'Etat algérien”, a-t-il ajouté, en réclamant “la clôture du dossier des dépassements en 2001”. “Le nouveau Chef du gouvernement a confirmé que le dialogue continue, que les engagements pris par l'Etat seront honorés”, a indiqué le porte-parole des archs. H. Ameyar