Mesure n Rahmani a installé un comité de recherche pour le suivi des projets liés à la production de l'emballage en plastique. «La production et l'utilisation du sachet noir en plastique seront strictement interdites à partir du 1er janvier 2006», a rappelé, hier mercredi, le ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, Chérif Rahmani, s'exprimant lors de la cérémonie d'installation du Comité national pour la promotion et le développement du polyéthylène biodégradable (CNPDPB). Les producteurs sont, d?ailleurs, avisés qu?ils ont jusqu?à la date butoir du 13 décembre 2005 pour arrêter définitivement la production de ce genre de sachet sous peine de sanctions. Le comité installé aura pour mission d'élaborer une étude sur la problématique de l'emballage en plastique et approfondir les recherches sur la possibilité de production du polyéthylène dégradable à usage unique. Outre la promotion et le développement du sachet biodégradable, le CNPDPB a, entre autres missions, la création d?une plateforme de partenariat et de coopération internationale, l?élaboration d?un programme de sensibilisation et le suivi des projets de recherches dans ce domaine. «Il nous appartient de dresser un inventaire de tout ce qui se fait de par le monde, d?établir un programme et de mettre en place des aides pour booster la recherche dans ce domaine», a tenu à préciser Chérif Rahmani. Ces recherches permettront, selon le ministre, de mettre à la disposition des entreprises économiques une stratégie globale et commune afin qu'elles puissent commencer la production d'emballage selon les normes exigées. Il a également annoncé à cette occasion que «la production actuelle est de l'ordre de 5,5 milliards de sacs par an, soit une production journalière de 15 millions de sachets». Le représentant du gouvernement a, par ailleurs, incité les entreprises économiques à normaliser leurs emballages des produits non nuisibles à la santé et mettre un logo pour savoir à quel genre de produits alimentaires l'emballage est destiné et de s'attacher, ainsi, à la conformité avec la certification ISO. De leur côté, le directeur du commerce de la wilaya d'Alger ainsi que le président de l'Association algérienne des plasturgistes ont fait part de la disponibilité de beaucoup de commerçant à «respecter les nouvelles normes», appelant par là même à veiller à l'application stricte de la loi interdisant la production et l'utilisation des sacs en plastique noir. Rahmani a, enfin, rappelé la signature d?un protocole d?accord pour la récupération des sachets en plastique éparpillés dans la nature avec le département d?Ould Abbas. Une opération pour laquelle ont été débloqués près de 40 millions de centimes.