Constat n L?aménagement de trémies a résolu le problème de l?encombrement sur certains sites, mais l'a, parfois, recrée ailleurs. La capitale, qui a bénéficié de l?aménagement de plusieurs carrefours, échangeurs et radiales, n?en a pas, pour autant, fini avec les embouteillages. Les Algérois devront donc patienter jusqu?à l?achèvement du programme quinquennal pour pouvoir bénéficier d'une meilleure fluidité de la circulation. Le réseau routier d?Alger compte 180 km de voies express et tronçons autoroutiers répartis sur une partie périphérique et un ensemble de pénétrantes. Le schéma directeur du réseau routier de la wilaya vise à supprimer les points noirs de congestion, permettre des échanges rapides entre les différentes localités et améliorer la sécurité et le confort des usagers, notamment. Si plusieurs points noirs ont été supprimés, rendant ainsi la circulation plus fluide dans les localités de Chevalley, Oued Ouchaïeh, Clairval et les Deux Bassins de Ben Aknoun, les Algérois souffrent le martyre au niveau du Ruisseau, de Maurétania et de Sidi M?hamed. «La sortie des ambulances et des véhicules des employés et des visiteurs du CHU Mustapha, crée un embouteillage asphyxiant. Il m?arrive de passer un quart d?heure au même endroit... Beaucoup reste à faire pour soulager le calvaire des automobilistes et les voyageurs...», affirme Ali, un chauffeur de taxi activant sur la ligne 1er-Mai-El-Biar. La réalisation de la trémie de Maurétania n?a pas desserré, pour sa part, l'étau. Les deux issues de cette trémie, à savoir Sidi M?hamed et la Grande-Poste, enregistrent, quotidiennement, des cas d?encombrement allant jusqu?à la place des Martyrs, sous forme d?une chaîne de dominos. «Le grand embouteillage est enregistré au niveau du Ruisseau. La circulation s?avère anarchique la plupart du temps. Le voyageur est condamné à passer parfois une heure pour arriver à Belcourt? Nous attendons toujours la réalisation de nouveaux projets pour pouvoir enfin respirer?», indique un chauffeur de bus venant de Cherchell à Alger, ajoutant : «Ce tronçon de 3 km me prend pratiquement une demi-heure quotidiennement, le temps pour moi de faire 40 km ailleurs? Il faut absolument qu'une solution soit trouvée rapidement, car nos clients risquent d?avoir de gros problèmes au travail à cause du retard perpétuel dû aux embouteillages». Par ailleurs, certains citoyens se réjouissent de l?achèvement très proche des travaux de la trémie de Chevalley et se rappellent tout ce qu'ils enduraient avant et au cours des travaux. «Notre souffrance a duré plus d?une année, mais il faut reconnaître les efforts consentis par le ministère et les autorités locales qui se conforment à l?adage : aller doucement pour arriver sûrement», témoigne Saïd, médecin au CHU de Beni Messous.