Introduisant une note d'humour et d'autodérision dans sa longue interview avec la presse américaine, le président russe Vladimir Poutine a révélé, hier, samedi que lorsqu'il tente de parler anglais à son homologue américain, George W. Bush, il «fait semblant de comprendre, même quand il ne me comprend pas». «Chaque fois que je salue en anglais sa famille, Bush me dit : qu'est-ce que tu commences à bien parler !», a ajouté M. Poutine, selon Itar-Tass. Il a indiqué qu'il tentait de consacrer entre 20 et 30 minutes par jour à l'apprentissage de l'anglais. «Je ne sais pas le parler, mais cela me plaît», a-t-il ajouté. Durant l'interview, qui a duré plus de quatre heures et lui a permis de répondre longuement à une trentaine de questions, M. Poutine a montré une bonne compréhension de l'anglais, commençant souvent à répondre sans attendre la traduction de la question. Il a aussi parfois précisé la traduction de ses propos.