Une soirée en hommage à El-Hadj M'hamed El-Anka a été organisée vendredi à la salle El-Mougar (Alger) par le ministère de la Culture, à l'occasion de la commémoration du 27e anniversaire du décès du chantre de la musique chaâbie. La soirée a été animée par une pléiade d'artistes (Djamel Chaïb, Mohamed Habirèche, Mustapha Bourouba, Hocine Driss, Mohamed Zediri, Mustapha Belahcène) qui ont interprété quelques-uns des nombreux succès du maître. Au programme de cette soirée, qui a débuté avec une danse algéroise exécutée par le ballet de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), figuraient également des chants interprétés par la chorale Naghem ainsi que des poèmes déclamés par le parolier Yacine Ouabed. La soirée a été clôturée avec une cérémonie en l'honneur de Mustapha Kasdali, Mohamed Kechidi dit Cheikh Ennamous, Ali Metidji, Mohamed Taha et Benahmed Taha, des musiciens qui ont accompagné El-Anka tout le long de son parcours artistique. El-Hadj M'hamed El-Anka a apporté un plus au chaâbi en ajoutant des instruments tels que le mandole et la derbouka, a indiqué Dahmane Aïssaoui, chercheur et poète mettant aussi en exergue la force de l'interprétation du maître ainsi que son «important» apport sur les plans texte et musique. Evoquant son professeur, Omar Smail, l'un des nombreux élèves formés par El-Anka, notamment au conservatoire d'Alger, dira: «Il nous enseignait avec beaucoup de méthode et de c?ur non seulement la musique chaâbie, mais nous inculquait aussi les valeurs morales.»