Colère n Malgré les promesses du président Farah, les coéquipiers de Bounekdja n?ont rien vu venir au sujet de la prime de signature. La situation que vit actuellement la bande à Belayachi ne prête pas à la quiétude puisque dans l?entourage belouizdadi, notamment celui des joueurs, l?on s?inquiète grandement de n?avoir pas perçu l?argent promis par le boss des Rouge et Blanc. Cela dit, même si les joueurs n?ont pas encore affiché leur mécontentement à leur président, ils ne se sont pas empêchés de le faire à leurs proches. Notre source nous a révélé qu?une montée au créneau des joueurs n?est pas à écarter dans les tout prochains jours. Le premier responsable de la maison belouizdadie, Ali Farah, qui a payé l?ensemble de l?équipe, à savoir le staff technique et ses protégés rubis sur l?ongle concernant les primes de matches des onze journées, aura à régler la prime des rencontres face au WAT et au MCA, tout en songeant également à trouver les ressources nécessaires pour régulariser la situation des joueurs quant à leur prime de signature négociée au préalable avec lui. Par ailleurs, on a appris également que Farah aurait promis une somme avoisinant les 60 000 DA en guise de prime pour les deux victoires enregistrées devant la formation des Zianides et dans le derby algérois face au Doyen. En dépit de l?excellent parcours effectué et de la bonne santé affichée jusque-là, certains fans belouizdadis, bien au fait des affaires du club, croisent les doigts pour leur équipe. Certains, que nous avons d?ailleurs approchés, appréhendent la suite du parcours, si le problème financier des joueurs n?est pas résolu. Car, selon eux, les résultats positifs pourraient être l?arbre qui cache la forêt et le moindre faux pas sera la goutte qui fera déborder le vase. Cela dit, les fans belouizdadis ne veulent, en aucun cas, vivre l?expérience des Mouloudéens, dont les trois dernières défaites ont tout remis en cause. Sportivement parlant le Chabab n?est guère dans une situation alarmante, bien au contraire, l?éventualité de continuer de jouer les trouble-fêtes reste le souhait de tous les gars de Laâqiba. L?actuelle direction, à sa tête le président Farah, qui, il faut l?avouer, a réussi à redresser la situation en remettant le club sur les rails après la hantise de relégation vécue la saison précédente, ne doit pas gâcher tout ce qui a été entrepris depuis sa prise en main du club. Réussir dans sa démarche, c?est également barrer la route à tous les spéculateurs et pseudodirigeants qui ne cessent de graviter autour du club pour faire leur apparition à la moindre petite faille des dirigeants en place. «Les résultats sont là, impérativement, il faut donc que le nerf de la guerre suive», c?est ce que nous ont déclaré certains concernés. Par ailleurs, la direction devra se pencher sur l?effectif pour un éventuel renfort au mercato sachant que le meneur de jeu Brahim Arafat Mezouar pourrait fortement quitter le club et certains autres joueurs sont déjà sur la liste des libérés. Selon le staff technique, le CRB aura à recruter deux joueurs. Un milieu de terrain qui pourra animer le jeu, comme l?a fait Mezouar, et un attaquant de pointe. Cela dit, tout reste tributaire de la santé financière du club, dont les caisses seront normalement renflouées prochainement.