Lacune n Fatigue, précipitation ou ignorance ? Ce qui s?est passé, hier, à l?occasion de l?élection du nouveau président de l?Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou, quelle qu?en soit la cause, reste une erreur grave. Hier, Hocine Ouadhah, wali, devait clôturer l?opération de mise sur pied des nouvelles assemblées locales issues des élections du 24 novembre passé, par l?installation du nouveau président de l?APW. 46 élus étaient présents à la salle des délibérations de l?APW, le 47e, élu du RCD, a remis une procuration. Les électeurs devaient choisir entre 3 candidats, en l?occurrence Rabah Aïssat (FFS), Slimane Kerrouche (FLN) et Rachid Arabi (RCD). Le Directeur de la réglementation et des affaires générales (Drag), Madani Fouatih, a rappelé aux élus la façon dont ils doivent élire un des candidats. Il aurait pu être plus prévenant, s?il avait fait lecture de l?article 25 de la loi n° 90-09 relative à la wilaya, portant sur l?élection du président de l?APW. Après le passage des élus à l?isoloir, on a procédé au dépouillement. Rabah Aïssat obtient 20 voix (15 voix des élus FFS qui sont relativement majoritaires plus les 5 voix du PT qui a voté pour lui); Slimane Kerrouche obtient 16 voix (11 voix des élus du FLN plus les 5 voix du RND) et enfin Rachid Arabi n?en aura que 11, celles des élus RCD. Rabah Aïssat est proclamé vainqueur et est appelé au bureau où il reçoit les félicitations du wali et du Drag. Il a officiellement dressé un PV d?installation et a, comme c?est le cas dans ce genre de cérémonial, pris la parole pour remercier la population qui lui a renouvelé sa confiance, pour achever le mandat puisqu?il était P/APW de 2002 jusqu?à la dissolution des APC/APW de Kabylie. Le wali annonce la levée de la séance, on écoute l?hymne national avant que les élus ne quittent la salle. Mais, coup de théâtre, Saïd Mokhtari, militant du FLN, chargé de la communication à Tizi Ouzou, note une aberration à l?opération qui vient d?être clôturée. «Le P/APW, selon l?article 25 de la loi relative à la wilaya, doit être élu à la majorité absolue, et non relative», lance-t-il à l?assistance, confuse. Il explique que le P/APW devait obtenir 50 % et une voix des suffrages exprimés, autrement dit 24 voix au lieu de 20. C?est la panique chez certains, un sentiment de victoire chez d?autres? Il faut un deuxième tour, tandis que les élus commencent les tractations : le wali et le Drag épluchent l?article 25. Après une heure, le wali abattu revient dans la salle et présente ses excuses tout en reprochant à toute l?assistance de n?avoir pas décelé l?erreur avant la levée de la séance, et annonce que le deuxième tour aura lieu demain à 14 h puisqu?une partie des élus, notamment ceux du RCD, était absente. D. M. Lacune n Fatigue, précipitation ou ignorance ? Ce qui s?est passé, hier, à l?occasion de l?élection du nouveau président de l?Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou, quelle qu?en soit la cause, reste une erreur grave. Hier, Hocine Ouadhah, wali, devait clôturer l?opération de mise sur pied des nouvelles assemblées locales issues des élections du 24 novembre passé, par l?installation du nouveau président de l?APW. 46 élus étaient présents à la salle des délibérations de l?APW, le 47e, élu du RCD, a remis une procuration. Les électeurs devaient choisir entre 3 candidats, en l?occurrence Rabah Aïssat (FFS), Slimane Kerrouche (FLN) et Rachid Arabi (RCD). Le Directeur de la réglementation et des affaires générales (Drag), Madani Fouatih, a rappelé aux élus la façon dont ils doivent élire un des candidats. Il aurait pu être plus prévenant, s?il avait fait lecture de l?article 25 de la loi n° 90-09 relative à la wilaya, portant sur l?élection du président de l?APW. Après le passage des élus à l?isoloir, on a procédé au dépouillement. Rabah Aïssat obtient 20 voix (15 voix des élus FFS qui sont relativement majoritaires plus les 5 voix du PT qui a voté pour lui); Slimane Kerrouche obtient 16 voix (11 voix des élus du FLN plus les 5 voix du RND) et enfin Rachid Arabi n?en aura que 11, celles des élus RCD. Rabah Aïssat est proclamé vainqueur et est appelé au bureau où il reçoit les félicitations du wali et du Drag. Il a officiellement dressé un PV d?installation et a, comme c?est le cas dans ce genre de cérémonial, pris la parole pour remercier la population qui lui a renouvelé sa confiance, pour achever le mandat puisqu?il était P/APW de 2002 jusqu?à la dissolution des APC/APW de Kabylie. Le wali annonce la levée de la séance, on écoute l?hymne national avant que les élus ne quittent la salle. Mais, coup de théâtre, Saïd Mokhtari, militant du FLN, chargé de la communication à Tizi Ouzou, note une aberration à l?opération qui vient d?être clôturée. «Le P/APW, selon l?article 25 de la loi relative à la wilaya, doit être élu à la majorité absolue, et non relative», lance-t-il à l?assistance, confuse. Il explique que le P/APW devait obtenir 50 % et une voix des suffrages exprimés, autrement dit 24 voix au lieu de 20. C?est la panique chez certains, un sentiment de victoire chez d?autres? Il faut un deuxième tour, tandis que les élus commencent les tractations : le wali et le Drag épluchent l?article 25. Après une heure, le wali abattu revient dans la salle et présente ses excuses tout en reprochant à toute l?assistance de n?avoir pas décelé l?erreur avant la levée de la séance, et annonce que le deuxième tour aura lieu demain à 14 h puisqu?une partie des élus, notamment ceux du RCD, était absente.