Six organisations estudiantines (Unja, Unea, Aren, SNE, Onse et Ugea) de la Faculté de droit de Ben Aknoun ont organisé, mercredi matin, un mouvement de protestation pour revendiquer leurs simples droits, nous a-t-on expliqué sur les lieux. Les principales doléances portaient sur la nécessité de revoir les droits d?accès au Capa qui ont grimpé de 3 000 à 10 000 DA sans préavis, selon les étudiants. «La plupart des 4 000 étudiants ne peuvent se permettre de s?inscrire au tarif de 10 000 DA au Capa alors que les études ont déjà commencé», affirme Sid Ahmed Messaoudi, président de l?Unja, section Ben Aknoun. Mahmoud Chellah, membre du même bureau, indiquera, par ailleurs, que la relation étudiants-administration est de plus en plus difficile. «C?est antipédagogique : même les polycopiés des cours et les livres nous sont imposés par certains professeurs. Ils mettent même leur propre cachet dessus pour obliger les étudiants à acheter les originaux à pas moins de 300 DA. Les majors de promotion ont été écartés eux aussi. Les responsables doivent mettre fin à ces comportements indignes de l?enseignement supérieur», indiquera-t-il. Dans la foulée, les étudiants dénoncent ce qu?ils qualifient d?injustice, de «hogra» ainsi que le harcèlement sexuel dont sont victimes les étudiantes. Les étudiants revendiquent, en outre, une ambulance et une salle de soins équipée. Il y a risque d?électrocution dans certaines salles de cours à cause des courts-circuits qui surviennent de temps à autre. La Faculté de droit compte actuellement 24 000 étudiants et «cela se répercute sur la rentabilité pédagogique», signalera un étudiant qui demandera la relance des travaux d?extension de la bibliothèque, suspendus il y a une année.