En Chine, les femmes trompées poursuivent de plus en plus les maîtresses de leurs maris pour récupérer des biens ou de l'argent donnés, indique un journal local, citant des décisions judiciaires récentes. Une femme a obtenu en décembre de la justice que lui soit reconnue la propriété d'une maison que son mari avait achetée à sa maîtresse. Selon le tribunal, le fait que le mari fasse donation de la propriété sans demander l'avis de sa femme a violé les droits de cette dernière. Mais, pour un professeur de droit à l'Université du peuple de Pékin, la femme aurait dû plutôt poursuivre son mari, puisque c'est lui qui a enfreint les droits prévus par la loi du mariage. C'est en tout cas le conseil qu'aurait dû suivre une autre femme trompée et désireuse de récupérer par voie de justice les 210 000 yuans (25 900 USD, 22 000 euros) que son mari avait donnés à sa maîtresse, souligne le journal.