Dilemme n Décidément, le président de l?APC ne sait plus quelle position adopter face à l?épineux problème des travailleurs vacataires et contractuels de la commune. Après avoir notifié au service du personnel de la mairie, en date du 31 décembre 2005, la résiliation de tous les contrats des employés de la régie et des vacataires à l?exception des agents affectés à la voirie, lundi, le maire est revenu sur sa décision. En effet, Arezki Bensalem a tout simplement décidé de procéder au gel de la mesure précitée. Mesure, rappelons-le, qui lui a été demandée par Mme le chef de daïra le 26 décembre dernier. Il faut dire que la décision du président de l?APC de ne pas appliquer les instructions de la daïra, loin de mettre un terme au problème des 360 contractuels et vacataires, risque de le compliquer davantage. En effet, les employés de la mairie, qui n?étaient pas payés depuis juillet dernier, ont bénéficié d?un assainissement de leur situation. Les services de la wilaya ont dégagé une enveloppe de 5 milliards de centimes (selon le Snapap) pour le versement de tous les salaires jusqu?au 31 décembre 2005. Après cette date, l?APC doit procéder à la résiliation de tous les contrats puisqu?il a été signifié au maire qu?aucun budget ne sera accordé pour le payement des contractuels et des vacataires. D?ailleurs, dans sa note de service adressée au personnel, Arezki Bensalem a demandé l?application stricte de la mesure de résiliation et ce, «afin d?éviter tout litige en cas de non-versement de salaire au-delà de cette date (31 décembre 2005, ndlr)». Mais deux jours après cette note, le maire décide de geler la mesure de résiliation en promettant aux représentants des travailleurs (Snapap et Ugta) de trouver une solution au problème de paiement des employés de la régie et des vacataires, après l?installation de son exécutif. Autrement dit pas pour bientôt, puisque le FFS, majoritaire à l?APC après son alliance avec le FLN, n?a pu obtenir que 11 sièges sur 23, ce qui ne lui permet pas de procéder à l?installation de l?exécutif. La loi exige, en effet, au minimum 50% plus un siège, soit 12 au lieu de 11. En attendant que ce problème se règle, les contractuels et les vacataires sont pris en otage?