Le week-end universel n'est pas pour demain. Tayeb Louh a levé toute équivoque, hier, dissipant les rumeurs insistantes qui, depuis quelques semaines, faisaient état du changement des jours de repos hebdomadaire des Algériens. C?est ce qu?a déclaré, hier, Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, lors de sa visite d?inspection dans différents services des lignes internationales de l'aéroport international Houari-Boumediene, à la direction générale de Sonelgaz et à la centrale de production de l'électricité de Hamma II, rappelant ainsi que le vendredi est maintenu comme jour de repos hebdomadaire. Voilà qui met fin à des rumeurs persistantes sur le passage au week-end universel de samedi-dimanche. Ces rumeurs avaient commencé à l'annonce de la date des vacances scolaires d'hiver. Pour la première fois, le premier jour des vacances pour l?Education nationale et l?enseignement supérieur correspondait non pas au samedi comme de coutume mais au lundi (19 décembre 2005) et, de ce fait, la reprise a eu également lieu un mardi (2 janvier 2006), ce qui a laissé libre cours aux spéculations sur l?éventualité de passer au dimanche, comme jour de repos hebdomadaire, à partir de la nouvelle année. Certains avançaient ce changement comme étant une certitude affirmant même que l'on n'attendait que le retour du président de la République de France pour qu'il en fasse lui-même l'annonce. Le ministre du Travail a, en outre, abordé un autre volet au cours de cette tournée, à savoir le nouveau code du travail, en préparation. «Parmi les dispositions qu?on va revoir, c?est tout à fait normal, la problématique de la notion du travail», a-t-il déclaré précisant qu?il s?agit de problème du travail «posté», assuré durant les jours fériés, tout en mettant l?accent sur l?aspect «juridique» du problème. Tayeb Louh a relevé que la réforme de ce code consiste à rassembler «toutes les législations actuelles du monde du travail en un seul code». Celui-ci prendra, également, en considération «les conventions internationales ratifiées par notre pays, la Déclaration universelle des droits de l?Homme ainsi que les dispositions de notre Constitution y afférentes». Ainsi ce nouveau code comblera le vide juridique existant dans la législation actuelle. Louh soulignera que le nouveau texte en question «sera élaboré en tenant compte du contexte économique mondial en la matière et des mutations socioéconomiques qu'a connues l'Algérie, permettant notamment à l'entreprise algérienne de se tourner vers la compétitivité assurant, de ce fait, la pérennité de l'emploi». La commission tripartite, qui planche sur l?élaboration du nouveau code du travail, est composée de représentants du Gouvernement, du patronat et du partenaire social (les syndicats).