Evénement n Une série d?interventions chirurgicales on live par c?liochirurgie (caméra) s?est déroulée tout au long de la journée d?hier samedi à la clinique Ben-Boulaïd. Ces interventions chirurgicales, opérées par les professeurs B. Addad (chef du service de gynécologie obstétrique) du côté algérien, et Mahnes du côté français, avec l?aide de leurs collègues, se déroulent en marge du 2e work-shop algéro-français de c?liochirurgie qui devait se clôturer dans l?après-midi d?hier à la cité universitaire Ben-Boulaïd. Il a été organisé sous le patronage de la rectrice de l?université Saâd-Dahleb de Blida, au profit des chirurgiens spécialistes en gynécologie, urologie et autres ainsi que des étudiants universitaires pour lesquels il a constitué un véritable atelier de formation. Ce work-shop est, selon le professeur Addad, une opportunité pour discuter des conditions de sécurité de la mise en place de la c?liochirurgie. «Ces outils (caméras) entrent dans des ventres, il faut que les chirurgiens sachent éviter les problèmes, les fautes et les complications», a-t-il dit. L?endométriose a été le thème majeur de ce work-shop vu l?expansion de cette maladie étrange, responsable de stérilité et de douleurs rebelles à toutes les thérapeutiques. «C?est une véritable maladie embêtante. Un cancer sans en être un. On ne connaît son origine nulle part au monde et son diagnostic est difficile», a repris le Pr Addad, en expliquant que cette maladie est devenue un problème de santé publique dans plusieurs pays du monde car elle est de plus en plus fréquente ! En Algérie, selon le professeur, la fréquence de l?endométriose n?est pas connue, d?où la difficulté de la dépister. Cette maladie «dangereuse» touche et envahit notamment les organes digestifs et l?appareil urinaire. 140 chirurgiens nationaux, exerçant aussi bien dans les hôpitaux que dans les cliniques privées, ont été formés à la clinique Ben-Boulaïd pour la pratique de la c?liochirurgie et ce, en collaboration avec l?Association algérienne de chirurgie c?lioscopique. Cette nouvelle technologie, qui permet d?opérer sans ouvrir la partie malade, se fait sans douleur et sans laisser de cicatrice.