Blocage Depuis plus de 9 années, les personnes âgées sans famille se posent des questions quant au devenir du centre d?accueil de Misserghine. Démarrés en 1994, les travaux de ce projet ont connu des arrêts brusques et des perturbations dans la réalisation de cette infrastructure longuement attendue par les démunis. Prévu dans un délai de 24 mois, le centre aurait dû ouvrir ses portes et être opérationnel en? 1996. De source bien informée, il paraîtrait qu?il y aurait divergence pour l?organisation et l?achèvement du centre, et que la formule d?unification des nombreux associés à ce projet piétine, chacun campant sur ses positions pour le moins «attentistes». Des associations liées à ce projet expriment, quant à elles, depuis longtemps, le désir ardent d?atteindre la finalisation de Dar er-Rahma, mais les autorités locales ne semblent pas disposées, pour l?heure, à donner suite à ces doléances. Ce qui fait qu?elles vivent des situations parfois à la limite du cocasse, se contentant de faire de la simple figuration qui réduit considérablement leur marge de man?uvre. Tel est le nouveau jeu auquel l?ensemble des parties intéressées au projet Dar er-Rahma se livre depuis 9 longues années. Situé à 10 kilomètres à l?ouest d?Oran, ce centre, achevé à 90%, est composé de quatre blocs d?une capacité d?accueil de 200 personnes. Le maître d??uvre est l?Association nationale Diar er-Rahma, partenaire financier privilégié du projet du centre de Misserghine. Mais, en bout de course, «c?est cette association qui fait une entorse aux travaux de finition de ce centre d?accueil», nous explique-t-on. «Nous aimerions, nous aussi, disposer d?un représentant local qui serait l?interlocuteur entre l?Association nationale de Diar er-Rahma et les pouvoirs publics», affirme le responsable d?une association caritative. Selon lui, l?association nationale affiche une bonne santé financière, grâce aux efforts des citoyens et à l?argent des téléthons, et le terme «caisse vide» le surprend. Pour l?instant, le temps n?est pas au beau fixe du côté du centre de Misserghine, qui continue d?achopper sur des considérations purement «irresponsables».