Le vandalisme a fait des siennes cette semaine et la psychose a retrouvé à Saïda, El-Khroub et Sidi Aïssa son domaine. Ceux qui ont cru à son extermination se sont leurrés et ont eu tort de l?avoir enterré. Amour des couleurs peut rimer avec chauvinisme, mais ce dernier ne peut se confondre avec vandalisme et encore moins avec hooliganisme. Ce week-end, la colère a encore frappé dans nos stades et la sportivité s?est trouvée orpheline à Saïda, El-Khroub et même à Sidi Aïssa. En effet, les Saïdis n?ont pas gobé la défaite de leur équipe face au leader, l?OMR. Mais il faut rappeler que ces mêmes supporters avaient déjà été incriminés lors du match de coupe MCS-RCK à Chlef où ils n?ont pas accepté la défaite de leur équipe, qui, il faut dire, a été des plus logiques. Ces énergumènes avaient même failli lyncher quelques accompagnateurs de la délégation koubéenne. Ce jeudi, les jets de pierres, de bouteilles et de toutes sortes de projectiles n?ont pas suffi puisqu?ils se sont déchaînés sur les sièges des tribunes de cet OPOW, construit à coups de milliards. Même scénario à El- Khroub à la 84? quand l?ASK a concédé le but du MOC. Et dire que le MCS et l?ASK jouaient les premiers rôles et aspiraient à mieux. Qu?en sera-t-il maintenant après que la LNF eut suspendu le stade de Saïda jusqu?à la fin de la saison, mettant fin ainsi à tout espoir saïdi d?accéder. Le néoprésident de la FAF a, tout en condamnant ces actes de vandalisme, promis de frapper fort. Notons qu?à Sidi Aïssa, le pire a été évité puisque les fans de l?IRBSA ont failli imiter les Saïdis et les Khroubis, qui ont envahi le terrain en raison de l?absence du service d?ordre sur les lieux. Il faut mettre fin à tout cela car ça y va de notre éducation, de notre sport et surtout de notre football qui n?a pas fini de connaître sa descente aux enfers.