Position n L?armée israélienne continue les bombardements contre les civils. Kofi Annan lance un appel au calme. «La charte est bonne dans l'opposition. Maintenant nous attendons son programme (du Hamas). Il est préférable d'attendre et nous verrons», a déclaré M. Abbas dans une interview diffusée, hier soir, par la chaîne 10 de télévision israélienne, et souligne : «Le Hamas tente de faire cesser les tirs de Qassam (roquettes artisanales)» contre le territoire israélien depuis la bande de Gaza. Le président de l'Autorité palestinienne s'est, par ailleurs, déclaré «prêt à parler avec Israël à tout moment et sur tout sujet», en réponse à la déclaration jeudi du Premier ministre israélien par intérim, Ehud Olmert, qui avait affirmé que le Hamas «n'est pas un partenaire pour la paix». Pour rassurer son partenaire israélien, le président de l?Autorité palestinienne, affirme : «C'est le président qui fixe les grandes lignes de la politique. Les négociations entre nous (les Palestiniens) et Israël se font au nom de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et ne relèvent pas des ministres (du gouvernement palestinien). Les négociations se font au nom de l'OLP et je suis son représentant», a-t-il affirmé. Un peu plus tard, le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, révélera que Mahmoud Abbas a appelé à la «tenue d'une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour débattre de la poursuite des agressions de l'armée d'occupation israélienne dans les territoires palestiniens», après l'assassinat de deux Palestiniens par des soldats israéliens dans le sud de Gaza, et au lendemain d'une nouvelle opération de l'armée d'occupation israélienne dans un camp de réfugiés de Naplouse, en Cisjordanie, ayant engendré la mort de cinq civils palestiniens. Assassinat qui fait réagir le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui a exprimé sa «préoccupation» et a appelé les parties en conflit «à respecter leurs obligations selon la loi internationale», et notamment à assurer «la protection des populations civiles».