Constat n Ahmed Boucenna, président-directeur général de l?Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (ANEP) et président de la commission d'organisation du Salon international du livre d?Alger (Sila), a animé, dimanche, un point de presse à la Safex pour présenter un bilan du 10e Sila. Le Salon international du livre d?Alger, qui, lors de la dernière édition, a soufflé sa dixième bougie, est devenu un rendez-vous culturel incontournable. «Il est désormais inscrit dans le calendrier national ainsi que dans l?agenda international», déclare Ahmed Boucenna. Et d?ajouter : «Les prochaines éditions se dérouleront dorénavant du 30 octobre au 10 novembre.» Le président du comité d?organisation a souligné que le 10e Sila est un succès. «Le Sila ne cesse de s?améliorer», dit-il. «Nous souhaitons que le déroulement de la prochaine édition soit encore meilleur», poursuit-il. Le président du comité d?organisation soulignera, par ailleurs, que le Salon international du livre d?Alger représente une part de marché importante pour les différents acteurs participant à ce rendez-vous. Il dira qu?il occupe la seconde place dans le monde arabe, après celui du Caire. Considéré ainsi comme un événement important, le Salon international du livre d?Alger s?emploie, et cela en vue de revêtir une portée internationale et s?inscrire dans le professionnalisme, à se créer une tradition. Il cherche à se doter d?un règlement intérieur. Si celui-ci n?est pas encore élaboré, c?est seulement parce que le Sila, selon M. Guerfi, directeur du Syndicat national des éditeurs du livre, est une manifestation naissante, et que cela ne peut se faire qu?au fil des années, c?est-à-dire au fil des expériences accumulées et acquises à travers les éditions. Le Sila s?emploie, en outre, à procurer à la production éditoriale tout son entrain créatif et sa substance intellectuelle. C?est pour cette raison que le comité d?organisation cherche, à travers ce rendez-vous, à créer un environnement aidant à développer d?une manière régulière et pratique toute production intellectuelle digne de ce nom. Décidé ainsi à prendre en charge la promotion du livre en vue de le rendre public, le comité d?organisation s?engage, d?année en année, à mettre en place un dispositif favorable à toute action liée au livre et à son exercice. Par ailleurs, le comité d?organisation a appelé à créer des opportunités de dialogue entre les opérateurs économiques, d'une part, et à instaurer le dialogue entre les producteurs de livres et le public d'autre part. À cet effet, il est donc nécessaire de penser des mesures pragmatiques permettant de tirer profit de façon optimale de cette manifestation, devenant un carrefour culturel pour les familles et un espace où le lecteur aura l'occasion de rencontrer écrivains, éditeurs et libraires. l Le président du comité d?organisation a souligné que dès l?année prochaine le Sila connaîtra des changements concernant les critères de participation, réorganisant ainsi le déroulement du Salon. Selon le président les participants seront tenus d?exposer des livres récents. Et de lancer : «Nous refusons que le Salon soit considéré comme un lieu à caractère purement commercial. Il n?est plus question que les éditeurs ou encore les libraires viennent au Salon pour écouler leur marchandise. Le Salon n?est pas une foire, c?est un lieu de rencontres, d?échanges et de débats autour du livre, et c?est dans ce sens que nous ?uvrons désormais.» Quant à la décision relative à la limitation de la quantité des livres, elle vient à la suite du constat relevé aussi bien par les uns que par les autres. Des livres ont pu échapper au dispositif de contrôle et de régularisation que le comité d?organisation a mis en place afin d?assurer le bon déroulement du Salon. Pour parer à tout débordement, le comité d?organisation fixera aux exposants un quota de livres.