Exposition n Les nouveautés des éditeurs algériens sont présentées à la 26e édition de cette manifestation. Le Salon international du livre de Paris offre la possibilité aux éditeurs algériens de présenter leurs nouveautés, mais aussi de faire découvrir la gamme de leurs produits et de nouer des contacts professionnels. Le stand algérien, d?une surface d?environ 70 mètres carrés, accueille une vingtaine de maisons d?éditions, toutes disciplines éditoriales confondues : livres d?histoire, de patrimoine culturel, de littérature, de sciences et technologies, des revues spécialisées en anthropologie sociale et culturelle, en économie et développement, autant de publications, dont une grande partie représente des nouveautés qui attirent le public. «Participer à un salon, c?est, en plus de présenter nos nouveautés, lier des contacts avec des éditeurs étrangers, essayer de discuter de nos préoccupations communes, de la possibilité d?acheter des droits pour des ouvrages qui pourraient intéresser le lectorat algérien», a déclaré Saïd Yassine Hannachi, directeur de la maison d?édition Media-Plus installée à Constantine. Pour Mourad Boukela, rédacteur en chef de La Revue du Cread (Centre de recherche appliquée pour le développement), ce rendez-vous des professionnels permet aux éditeurs, algériens en particulier, de «capter le maximum de lecteurs intéressés par les publications du Cread, qui participe pour la deuxième année à ce Salon». «Notre objectif, qui est celui de l?ensemble des participants à ce Salon, est de faire connaître nos publications spécialisées dans le domaine économique et qui intéressent non seulement les étudiants, mais aussi les hommes d?affaires, les économistes et les chercheurs dans le domaine du développement», a-t-il confié. François Lefèvre, représentant des éditions Tell, situées à Blida, a estimé que ce Salon est «une vitrine exceptionnelle pour les professionnels du livre, dont les éditeurs algériens». «Nous rencontrons un très bon accueil» car «il y a beaucoup de lecteurs qui sont intéressés par l?Algérie, sa littérature, son patrimoine», a-t-il relevé, en ajoutant que l?autre motif de sa participation «est de nouer des contacts avec des maisons d'éditions étrangères pour avoir des droits de réédition». Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), est également présent au Salon ainsi que d?autres maisons d?édition telles que Barzakh ou Casbah Editions. Au-delà de l?exposition, il est question d?animer le stand avec notamment une quinzaine de séances de dédicaces d?auteurs algériens et de rencontres autour du livre et d?écrivains. Avec 185 000 visiteurs et plus de 1 200 exposants, le Salon international du livre de Paris est l?un des plus importants rendez-vous internationaux consacrés au livre.