La 13e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA) a été inaugurée, hier lundi, au palais des Expositions des Pins maritimes par le président de la République. Il est à noter que cette présente édition, qui s'étalera jusqu'au 5 novembre, verra au total la participation de 400 exposants, représentant 23 pays, soit 120 000 titres, une augmentation de 50% par rapport à l'édition précédente. Selon le comité d'organisation, cette 13e édition, dédiée à la littérature pour enfant, d'où le slogan «raconte-moi un livre», a un cachet particulier : sept prix sont retenus afin de distinguer les auteurs des meilleurs ouvrages livresque (littérature, patrimoine et livre pour enfant). L'autre cachet particulier que revêt cette 13e Sila, est que le salon est réservé aux auteurs, aux éditeurs et aux lecteurs. Chaque maison d'édition exposera ses propres titres. Quant aux importateurs, ils ne sont pas autorisés à y participer, contrairement aux éditions précédentes. Le but étant de favoriser et d'encourager l'édition algérienne.Comme chaque année, le salon du livre prévoit de l'animation culturelle. Outre des conférences-débats et des ventes-dédicaces, des ateliers d'animation, notamment pour les enfants et la petite jeunesse, y sont programmés. Un colloque international sur les problématiques intellectuelles liées à l'actualité y est également programmé, ainsi que des hommages à des personnalités ayant marqué la scène culturelle. Par là, le comité d'organisation veille à ce que le Sila, qui tend vers le professionnalisme et la qualité, ne soit plus un salon de soldeurs, de marchands et de commerçants de papiers. C'est un salon qui a pour vocation de privilégier l'échange d'expériences entre éditeurs algériens et éditeurs étrangers, privilégier la relation auteurs-éditeurs, et auteurs-lecteurs, et cela «au profit de l'industrie du livre».