Constat n Certaines stations urbaines ou suburbaines, pourvues de quelques commodités de base, accusent beaucoup de manques. Un tour à la gare routière de Chéraga suffit pour constater qu?elle est différente des autres. Cette infrastructure est bien équipée, notamment en abribus, en sanitaires et en kiosques multiservices. Des poubelles ont été placées par l?entreprise Net-com, en vue de garder les lieux propres. L?inexistence de quais et de plaques d?indication ne perturbe guère les chauffeurs qui respectent leur emplacement et celui de leurs collègues. Cependant, les abribus ont été conçus à une hauteur qui ne permet nullement aux usagers de se protéger de la pluie, mais leur incivisme fait avorter tous les efforts de Net-Com. Le sol est jonché de sachets et papiers. «Nous avons investi beaucoup d?argent pour le réaménagement de cette gare. Malheureusement, des actes d?incivisme et de vandalisme ternissent tous nos efforts», nous déclare un responsable à l?Egctu. «Regardez l?état de la chaussée, intervient un chauffeur de bus visiblement irrité. Nous sommes obligés à chaque fois de contourner les crevasses et les nids-de-poule qui parsèment la station.» Véritable piège pour les véhicules et exercice de conduite pour les chauffeurs qui redoublent d?adresse pour les éviter. La station urbaine, située à la place des Martyrs, est, elle aussi, pourvue d?abribus : deux pour chaque quai. Et quand l?attente d?un bus dure plus d?une demi-heure, un carton est nécessaire, car il n?y a pas de bancs. Même constat pour la station de la place du 1er-Mai. Le pire est que dans celle-ci on ne peut pas atteindre un bus sans essuyer des insultes ou se faire voler. Cette station est même qualifiée de «zone rouge», notamment entre 18 et 20h.