Le défenseur d'Auxerre (L1), Philippe Mexès, courtisé par de grands clubs, et notamment par Arsenal (DI anglaise), a évoqué, samedi dernier, un éventuel départ du club bourguignon, lors d'un point de presse au centre technique de Clairefontaine, où est rassemblée l'équipe de France de football. «A Auxerre, il y aura peut-être moins de mouvements que prévu. Pour ma part, je serai présent à la reprise de l'AJA. Mais je ne sais pas si ce sera pour six mois ou un an», a déclaré le défenseur central, qui s'apprête à disputer la Coupe des confédérations. «Je reprends, mais cela ne veut pas dire que je resterai forcément.» «Si je dois choisir, je partirai tenter ma chance ailleurs», a ajouté Mexès qui, à l'évocation d'Arsenal, a simplement répondu : «pourquoi pas ?», précisant toutefois qu'il n'avait eu aucun contact direct avec le club d'Arsène Wenger, laissant pour l'instant ce soin à son agent. Le jeune international, 21 ans, s'est montré agacé à l'égard de ses dirigeants, lesquels ne semblent pas disposés à le laisser partir. L'entraîneur Guy Roux avait même laissé entendre qu'il démissionnerait si Mexès et Cissé devaient quitter l'Yonne. «Il ne faut pas mettre une telle responsabilité sur deux joueurs. Il n'y a pas que Djibril et moi à Auxerre. Et puis, moi aussi, je peux dire : si Guy Roux s'en va, moi aussi», a regretté Mexès. «Il n'y a plus de rapport de confiance, plus rien. C'est un coup sur la tête quand tu as été formé là-bas», a ensuite expliqué le défenseur, lassé de la bataille judiciaire qui s'est engagée à propos du contrat le liant avec le club bourguignon. Le Toulousain avait, en effet, prolongé en décembre dernier son contrat d'un an, jusqu'en 2006. Un accord qui le laisse néanmoins libre en 2004, en vertu du nouveau règlement de la FIFA (ce règlement permet à Mexès de rompre son contrat à la fin de la saison 2003-2004, en vertu du fait qu'il aura alors effectué trois ans en tant que professionnel dans ce club, le club acheteur ayant juste à racheter les années restantes du joueur).