Prévisions n C'est le chiffre donné par Brahim Mansour, sous-directeur au ministère de la Poste et des Technologies de l?information, dans sa communication au symposium national sur les TIC en milieu de jeunes. M. Mansour a ainsi prévu, lors de l'ouverture, jeudi, de ce symposium de deux jours organisé au centre de loisirs scientifiques Mohamed-Khidiour à Blida par le ministère de la Jeunesse et des Sports, que le réseau fixe comptera 8 millions d?abonnés avec une télédensité de 22 %. Le réseau mobile, pour sa part, sera à une télédensité de 61 % avec 22 millions d?abonnés. En outre, 40 % des Algériens devront être connectés à Internet et 20 % avoir un ordinateur personnel. Actuellement, avec le développement des technologies de l?information et de la communication chez nous, la densité téléphonique globale a atteint un taux de 51%, soit un nombre de 13 700 000 abonnés au fixe. En 2005, la télédensité de la téléphonie fixe a atteint les 9,6 % contre 5,02 % en 2000. Le mobile est passé de 0,26% en 2000 à 41,5 % en 2005. Les TIC ont été intégrées également par la création de 5 250 cybercafés, 3 700 taxiphones publics, 37 272 kiosques multiservices et 200 bornes multimédias qui seront installées incessamment dans les bureaux de poste. Cependant, les TIC en milieu de jeunes ne couvrent pas suffisamment les établissements de cette tranche de la société, s?est désolé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, dans son allocution d?ouverture du symposium. « Sur les 1 664 établissements de jeunes que nous gérons, seuls 1 100 sont dotés d?équipements informatiques parfois dépassés et près de 400 établissements sont connectés», dira-t-il. Le ministre se désolera également de la modeste implication du mouvement associatif dans la société de l?information, l?invitant à investir le créneau de la généralisation de l?informatique et de la pratique des TIC en direction des jeunes. «Cette action devenant en fait un acte d?analphabétisation», ajoutera-t-il. En outre, il ressort des débats du symposium que pour ce qui est de la cybercriminalité, il existe un vide juridique. «c?est un nouveau phénomène dans notre société, qui englobe les crimes organisés, la pédophilie, le piratage et autres», selon. Nassira Lalmi, enseignante-chercheur à l?Infs d'Oran.