Résumé de la 9e partie n Ahmed, escaladant toujours la montagne à la recherche de la neige, fait la rencontre d?un fauve qu?il parvient à faire fuir. Au milieu de l?après-midi, la neige se met à tomber. Ici, on n?est plus en été mais en hiver. Il est tenté de remplir ses sacs et de commencer la descente vers la vallée, mais il se rappelle le conseil de l?ermite : «Ne recueille pas de la neige fraîche, ne prends que celle que l?on trouve dans les anfractuosités des rochers, elle est plus résistante !» Le vieillard lui a aussi indiqué les plantes qui lui permettront de conserver la neige une fois arrivé dans la vallée? C?est une plante que l?on ne trouve que dans les sommets, il en cueille donc une grande quantité et la met en réserve. A la fin de la journée, il atteint enfin le sommet de la montagne. Il est heureux mais il sait qu?il n?est pas encore au bout de ses peines : après avoir recueilli la neige, il va falloir rebrousser chemin et courir de nouveau le danger. Mais cette fois, c?est le c?ur soulagé qu?il rentrera au village. Il passe la nuit dans une grotte et, au matin, entreprend de remplir ses sacs de neige. C?est la neige que lui a recommandée le vieil ermite : dure comme de la glace, donc plus résistante que la neige fraîche. Il a également suivi le conseil de tapisser ses sacs des plantes qu?il a cueillies sur son indication. Le mulet bien chargé, il prend le chemin du retour. Il sait qu?une fois descendu des hauts sommets, il doit faire vite car, arrivé dans les zones chaudes, la neige va se mettre à fondre. Il sera même obligé de marcher une partie de la nuit ! Il pousse le mulet en avant : «Hue, hue, ma bête ! Ferroudja nous attend, il va falloir lui ramener sa neige !» La bête, comme comprenant ce qu?il dit, court presque. Il mange en marchant, il est épuisé, mais ne s?arrête pas. C?est seulement quand le mulet refuse d?avancer qu?il consent à s?arrêter. Au fur et à mesure qu?il descend, la chaleur se fait plus forte. Il enlève son burnous, puis toutes ses laines. Il regarde les sacs dans lesquels se trouve la neige et il constate avec effroi qu?ils ont diminué de volume. Le dos du mulet dégouline d?eau ! Il pique la bête. «Vite, vite, la neige fond !» Il pique la bête plus fort et il court derrière elle. «De grâce, plus vite encore !» Quand il arrive au bas de la montagne, il ne reste plus qu?une petite quantité de glace et elle commence, sous les effets de la chaleur, à ramollir. «Allez, allez, dit Ahmed, nous sommes arrivés !» Mais il va falloir encore une heure de marche, sous un soleil implacable pour arriver au village. «Encore un effort, encore un effort !» Il ne sait si c?est à lui qu?il parle ou à sa monture. En tout cas, ils sont tous les deux épuisés et menacent de s?écrouler d?épuisement. (à suivre...)