Dans un discours prononcé à l'ouverture de la 10e conférence de la Cnuced sur le négoce et le financement des hydrocarbures en Afrique, le président a relevé que les «mesures de coopération mutuelle» interafricaines ou dans la coopération Sud-Sud restent «en deçà de nos souhaits et de nos capacités». «Il est vrai que nos difficultés à promouvoir (cette) coopération proviennent de la modicité de nos moyens et surtout des conséquences des règles du commerce mondial que nous souhaiterions plus justes et plus équitables», a-t-il dit. Le président Bouteflika a regretté que les investissements directs et l'aide au développement émanant des partenaires étrangers n'aient «pas encore atteint le niveau souhaitable», malgré «notre volonté de nous adapter au mouvement de mondialisation (...) et nos grandes potentialités en ressources naturelles et en énergie». Pour le Chef de l'Etat, l'énergie, qui «figure parmi les principales priorités» du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), est un «secteur important en soi, parce qu'elle se situe au c?ur même de tout processus de développement». Ce secteur est «important aussi par ses capacités d'intégration», comme le prouve, a-t-il relevé, «l'histoire économique des pays développés». Les hydrocarbures ont aussi un «grand rôle à jouer» pour préparer l'Afrique à entrer dans la «dynamique impulsée par la globalisation des échanges», de manière «organisée, efficiente et solidaire», a-t-il ajouté.