Dérapages n Les multiples reports des rencontres de coupe et de championnat ne cessent de faire désordre dans le calendrier de fin de saison. Pour un football hors circuit comme le nôtre, continuer à jouer durant la prochaine phase finale du Mondial 2006 en Allemagne alors que toute la planète est en vacances, ce n?est pas nouveau. Cela s?est déjà déroulé par le passé du fait qu?une Coupe du monde ne nous concerne ni de loin ni de près. Hormis les amoureux de la balle ronde qui se délecteront devant leurs écrans de télévision, nos footeux du jeudi ou du lundi n?ont qu?à continuer à jouer. Pourtant, la LNF a arrêté la date du 25 mai prochain comme étant celle de la dernière journée du championnat et la FIFA a exhorté toutes les associations qui lui sont affiliées de boucler leurs compétitions nationales respectives avant le 30 mai 2006. Cela fait partie de l?harmonisation du calendrier international auquel des retouches continuent à être apportées. En effet, toutes les équipes avaient reçu le calendrier de la saison avant même le début de l?exercice 2005/2006, toutes les équipes qui devaient représenter l?Algérie dans les compétitions internationales (arabe et africaine) connaissaient également leurs dates, c?est pourquoi elles devaient prendre toutes leurs dispositions pour faire face aux exigences des différentes compétitions et d?un calendrier chargé. D?autant que certains présidents, attirés par les dotations financières d?une compétition comme la Ligue des champions arabe, ont même demandé de participer sur deux fronts ! Ils ne perdent rien pour attendre puisque dès la saison prochaine ils auront ce droit avec l?avènement de nouvelles compétitions de l?UAFA et la possibilité de voir le champion d?Algérie jouer sur le continent et la Ligue des champions arabe. Par ailleurs, c?est le calendrier de fin de saison, arrêté et communiqué par la LNF avant le début de la manche retour, qui va connaître des chamboulements «monstres» aux conséquences incalculables. Il faut dire que les instances du football vont s?engouffrer dans une situation inextricable à cause des caprices de certains clubs pourtant avertis, alors que jusqu?ici ils ont fait plus ou moins acte de fermeté. Mais, apparemment, le retour de vieux réflexes et le réveil des vieux démons sont une preuve que notre football est toujours malade de ses dirigeants et de ses présidents surtout.