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Au coin de la cheminée
Le cordonnier et les deux nains (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 05 - 10 - 2003

Le scénario se répéta jour après jour. Chaque matin, le cordonnier trouvait sur son établi, prêtes à être vendues, les chaussures qu?il avait découpées la veille. Il les vendait facilement, car elles étaient si jolies que tout le monde en parlait. Désormais, la moitié de la ville en portait et le cordonnier s?enrichit peu à peu. Sa femme et lui pouvaient, maintenant, s?acheter de jolis vêtements et faire, chaque jour de la semaine, des repas dignes du dimanche. Ils étaient donc très heureux car c?étaient de braves gens. Pourtant, le cordonnier ne cessait de se poser des questions.
«Je voudrais bien savoir qui confectionne ces chaussures pendant la nuit», dit-il un jour à sa femme. «Que dirais-tu si nous nous cachions cette nuit derrière l?armoire de l?atelier ? Nous pourrions ainsi voir qui nous a si bien aidés et nous pourrions peut-être l?en remercier.» Sa femme approuva cette idée, car elle était très intriguée, elle aussi.
Le soir même, tous deux se cachèrent derrière l?armoire. Ils attendirent longtemps mais, à minuit précis, ils entendirent des bruits derrière la plinthe. Deux petits hommes nus apparurent. Ils sautèrent immédiatement sur l?établi et se mirent à coudre et à marteler de bon c?ur avec leurs petits doigts. Ils ne s?arrêtèrent qu?une fois tout le cuir travaillé et les chaussures brillantes alignées sur l?établi. Ils retournèrent ensuite derrière la plinthe. Le lendemain matin, gémissants et engourdis, le cordonnier et sa femme sortirent de leur cachette.
«ça alors ! Comme ils travaillent vite !», dit le cordonnier à sa femme avec étonnement. «Et comme ces chaussures sont belles ! Comment pourrais-je un jour remercier ces hommes ?»
«J?ai une idée, répondit sa femme, les yeux brillants. Ces pauvres petits hommes seront sûrement transis de froid pendant l?hiver. Ils n?ont manifestement ni vêtement, ni bas, ni chaussures. Je vais leur coudre à chacun des sous-vêtements du meilleur lin ainsi qu?un joli costume dans la meilleure des étoffes et je leur tricoterai aussi des petits bas. Tu leur feras une jolie paire de chaussures. De cette manière, ils ne souffriront plus jamais du froid pendant l?hiver.»
Le cordonnier approuva et, le soir même, ils déposèrent sur l?établi deux paires de sous-vêtements, deux magnifiques costumes, deux paires de bas et deux petites paires de chaussures.
Le cordonnier et sa femme se dissimulèrent à nouveau derrière l?armoire et, à minuit précis, les petits bonshommes sortirent à nouveau de derrière la plinthe. Ils regardèrent avec étonnement les petits vêtements, les bas et les petites chaussures car ils s?attendaient, une nouvelle fois, à trouver du cuir. Ils ramassèrent avec prudence les petites affaires et les admirèrent sous toutes les coutures.
Heureux, ils enfilèrent le tout et dansèrent sur l?établi. «Nous qui sommes si riches et distingués, nous n?avons plus besoin d?être cordonniers», chantèrent-ils. Ils sautillaient et bondissaient dans tous les sens et s?amusaient beaucoup. Après une petite demi-heure, ils disparurent en riant et sautillant derrière la plinthe, sans avoir travaillé le cuir des chaussures.
Par la suite, le cordonnier et sa femme ne revirent plus jamais les nains.
Depuis ce jour-là, le cordonnier recommença à confectionner lui-même ses chaussures. Cela ne lui semblait pas grave. Après tout, c?était son métier ! Il trouvait même cela agréable et les gens venaient de partout acheter ses chaussures.
Le cordonnier et sa femme coulèrent des jours heureux. Cependant, ils n?oublièrent jamais l?aide des deux nains. Voilà pourquoi ils aidèrent souvent les pauvres de leur ville.
Si quelqu?un trouvait cela étrange, ils répondait gaiement qu?ils étaient heureux de pouvoir aider les pauvres gens, mais personne ne sut jamais ce que cela signifiait !


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