Dans le court message qu?il a adressé à son homologue français, le président de la République a tenu à le remercier «pour la qualité de l'accueil» qui lui a été réservé et «les égards particuliers» dont il a été l'objet lors du bref séjour qu?il a effectué au Val-de-Grâce. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regagné Alger, ce matin, après un court séjour à l?hôpital parisien du Val-de-Grâce où il a effectué des examens post-opératoires. Ces examens, dont le bilan a été déclaré «très satisfaisant», étaient prévus de longue date «à la suite de son hospitalisation au Val-de-Grâce à Paris au mois de novembre dernier», avait indiqué, jeudi dernier, la présidence de la République dans un communiqué au lendemain de l?admission du Chef de l?Etat dans cet hôpital. Pour exprimer sa satisfaction des conditions de sa prise en charge à l?hôpital parisien, le président de la République a adressé un message de remerciements à son homologue français, Jacques Chirac, dont le texte intégral a été publié par l?APS, ce mardi matin. «Monsieur le Président et très cher ami, je voudrais, au terme du bref séjour que j'ai effectué à Paris pour répondre aux prescriptions du suivi médical postopératoire, vous dire combien j'ai été sensible aux témoignages que j'ai reçus de la part de tous ceux qui, en France, sont restés fidèles à la vieille tradition d'hospitalité du peuple français», a tenu à souligner, d?emblée, Abdelaziz Bouteflika à Jacques Chirac. Et de lui demander de «bien vouloir être mon interprète auprès du corps médical de l'hôpital du Val-de-Grâce qui a manifesté, de bout en bout, une compétence reconnue et un dévouement exemplaire, qualités éminentes qui, en la circonstance, sont de nature à inspirer le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la médecine française». Sans faire la moindre allusion à la campagne menée par la droite et l?extrême droite françaises contre sa présence sur le territoire français après les propos qu?il avait tenus à Constantine, la semaine dernière, dénonçant le «génocide de l'identité» nationale commis par colonialisme français, le président de la République poursuit en renouvelant à Jacques Chirac ses remerciements «pour la qualité de l'accueil qui m'a été réservé et les égards particuliers dont j'ai été l'objet, ainsi que le caractère personnel de votre lettre qui m'a profondément touché, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, les assurances de mon affectueuse estime et déférente considération».