Réforme n Après l?unification des dates des examens de la sixième et du BEF, une session de rattrapage sera organisée au profit des élèves en vue d?augmenter le taux de réussite. Pour la première fois, l?examen de la sixième qui concernera 730 000 élèves, sera organisé le même jour sur l?ensemble du territoire national. Ceux qui ne seront pas admis à l?examen du 27 mai auront une deuxième chance le 24 juin. «Il n?y aura pas d'arrêt de cours entre les deux dates. L?époque où les élèves partaient en vacances après l?examen est révolue et ils auront des cours de rattrapage leur permettant de réussir et d?aller tranquilles en vacances», a affirmé, avant-hier, Boubekeur Benbouzid, ministre de l?Education nationale lors de sa réunion avec la Fédération des associations des parents d?élèves. En vue d?évaluer la mise en ?uvre des réformes engagées dans le secteur, des tests mensuels seront introduits dès la prochaine rentrée scolaire et les parents seront informés des résultats des élèves. «Il n?y aura pas réussite sans évaluation continue», ajoute le ministre. L?examen du BEF se déroulera du 3 au 5 juin, et celui du baccalauréat du 10 au 15 du même mois. Ainsi, 260 000 élèves postuleront pour le BEF et 560 000 pour le baccalauréat. Evoquant le taux de réussite au baccalauréat, Benbouzid a indiqué que seul le niveau des élèves déterminera leurs résultats. «Ni le Conseil du gouvernement ni d?autres personnes ne s?impliqueront dans l?opération et seul l?office national créé à cet effet décidera des résultats sur des bases purement pédagogiques. Les parents d?élèves sont invités à surveiller le déroulement de la correction pour lever toute équivoque», a-t-il affirmé. Autre nouveauté, le passage au secondaire, précise le ministre, sera basé uniquement sur les résultats obtenus au BEF et les résultats de l?année ne seront pas pris en compte. En outre, la récente décision de l?obligation de la scolarisation des enfants à partir de cinq ans sera confortée par la formation spécialisée de pas moins de 25 000 enseignants. La tutelle compte également en finir avec le manque de manuels scolaires. Pour la prochaine rentrée, pas moins de 51 200 000 livres seront mis à la disposition des élèves. Le châtiment corporel sera également banni et des mesures disciplinaires rigoureuses, précise encore M. Benbouzid, seront prises à l?encontre des enseignants qui continuent à faire preuve de comportements antipédagogiques dans l?enseignement.