Divergences n Les six ministres des USA, de Chine, de Russie, de France, de Grande-Bretagne, d?Allemagne avec le représentant de l'Union européenne, se sont quittés, hier soir, sans accord sur une résolution sur l?Iran. Après trois heures de discussions, les cinq représentants des cinq grandes puissances mondiales ne sont pas arrivés à un accord sur la résolution contraignante à l?égard de Téhéran. Un projet de résolution circule entre les membres du Conseil de sécurité, mais la Chine et la Russie émettent, depuis plusieurs jours, des réserves importantes sur la référence au chapitre VII qui avait permis aux Etats-Unis d'envahir l'Irak en 2003. Du côté américain, un haut responsable ayant requis l?anonymat a déclaré qu?il n?y a pas encore d'accord sur le fait qu'il devrait y avoir une résolution faisant référence au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui ouvre la voie à de possibles sanctions et en dernier ressort à un recours à la force. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné après la réunion que les participants s'étaient accordés sur la «nécessité de résoudre le problème nucléaire iranien par des moyens politiques et diplomatiques». Pour sa part, la secrétaire britannique au Foreign Office, Margaret Beckett, a noté que «c'était une réunion importante et difficile». Pour elle, «il est possible que des sanctions doivent être appliquées». Le chef de la diplomatie française a, quant à lui, préféré parler de mesures «incitatives» et mesures «dissuasives» pour «ramener l'Iran à la raison». L?attitude des Etats-Unis, qui ont exclu d'envisager des garanties de sécurité pour l'Iran s'il renonçait à son programme nucléaire, est un signe que les divisions sont encore profondes. Le ministre russe des Affaires étagères Sergueï Lavrov, a déclaré, ce matin, que les négociations, y compris des pourparlers directs entre les grandes puissances et l'Iran, doivent se poursuivre pour sortir de l'impasse le programme nucléaire de Téhéran. Parce que, pour lui, «il y a eu un consensus sur la nécessité de créer des conditions favorables à la reprise des négociations directes sur le programme nucléaire de l'Iran». La réponse de la Maison-Blanche l Suite à la lettre adressée hier par le président iranien au président des USA pour demander un règlement pacifique du problème nucléaire iranien, la Maison-Blanche a déclaré que la lettre du président Mahmoud Ahmadinejad à George W. Bush ne contenait rien qui incite à une reprise historique du dialogue. Il n'a fallu que quelques heures à la Maison-Blanche pour décider que «cette lettre ne résout aucun des problèmes de l'Iran avec la communauté internationale», a indiqué M. Jones.