Certaines Coupes du monde furent somptueuses, comme le Mondial mexicain de 1970 gagné par le Brésil du roi Pelé, au sommet de son art, entouré d'une constellation d'artistes, tels Carlos Alberto, Jaïrzinho, Gerson, Tostao et Rivelino. Pourtant, c'est la demi-finale Italie-RFA (4-3 a.p.) qui restera comme «LE» match de l'histoire de la Coupe du monde. De multiples renversements de situation, un suspense haletant ainsi que l'image d'un jeune Franz Beckenbauer avec le bras en écharpe ? il s'était luxé l'épaule droite ? ont fait rentrer cette confrontation dans la légende. D'autres éditions furent en revanche décevantes, comme le Mondial italien de 1990, ultradéfensif et violent, voire l'édition 2002 disputée par des équipes au bout du rouleau physiquement. Il y en eut de prolifiques, comme celle de 1954 en Suisse, avec sa moyenne de 5,38 buts par match. Certaines furent politisées comme celle de 1934, organisée dans l'Italie fasciste de Mussolini. Il y eut des surprises énormes, comme la défaite du Brésil devant l'Uruguay lors de la «finale» en 1950 et celles de la Hongrie de Ferenc Puskas face à la RFA en 1954 et de l'Italie devant la Corée du Nord en 1966.