La formation, un Call Center et un centre d'affaires sont des projets proposés par deux jeunes investisseurs franco-algériens. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, Farouk Belhouchi, un jeune Algérien résidant dans la région du Languedoc-Roussillon, lors d'une rencontre informelle avec les trois opérateurs de la téléphonie, en Algérie, et l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (Arpt), organisée à l'hôtel El-Djazaïr (ex-St-George), à Alger, sous l'égide d'UbiFrance et la mission économique de l'ambassade de France à Alger. Ce cadre algéro-français a expliqué que «ce premier voyage d'affaires à Alger nous a permis, mon associé français et moi, de prendre contact avec les opérateurs de la téléphonie, pour leur exposer notre projet. Nous avons rencontré lundi dernier des cadres de l'Autorité de régulation (Arpt) et d'Algérie Telecom. Hier, nous avons eu un rendez-vous avec les responsables d'Algérie Telecom, cela s'est très bien passé. Justement, ils ont des perspectives de développement à très court terme, qui rejoignent les nôtres. Ils nous recontacteront en juin. En tant qu'Algérien, je pense qu'il existe pas mal d'opportunités d'affaires, dans le cadre du codéveloppement, c'est pourquoi hormis la formation et le conseil, nous avons un projet de Call Center (centre d'appel), et par ailleurs un centre d'affaires pour héberger des sociétés françaises qui veulent investir en Algérie. Ce qui nous importe dans l'immédiat, c'est d'apporter le savoir et non de vendre un produit pour ramasser un maximum d'argent». Il s'agit, principalement de développer les compétences. Dans ce domaine, Belhouchi a une expérience puisqu'il a proposé ses services à nombre d'entreprise, a-t-il noté, entre autres, France Telecom. Il est également consultant en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Avec son associé Christophe Crouzet, chef d'entreprise d'informatique, ils comptent revenir bientôt en Algérie, au plus tard en septembre prochain, pour donner suite à leurs projets en Algérie. Il est à indiquer qu'une dizaine d'investisseurs français étaient présents à ces rencontres pour prospecter sur les opportunités d'affaires en Algérie, en matière de télécommunication.