Barcelone et son jeu chatoyant, symbolisé par le meilleur joueur du monde Ronaldinho, s'avancent en favori face à Thierry Henry et aux Gunners d'Arsenal, qui n'ont pas tiré leur dernière cartouche avant la finale de la Ligue des champions de football ce mercredi au Stade de France. La 51e finale de la C1 entre deux grands clubs européens est une des plus alléchantes des dernières années. Les motifs d'intérêt ne manquent pas. On pourrait encore ajouter : la naissance et le couronnement potentiels d'une nouvelle dream team barcelonaise ; les vedettes Eto'o ou Campbell à la recherche d'un titre continental ; la lutte entre Français des deux clubs ; l'émergence possible du nouveau Maradona, Lionel Messi, s'il peut jouer, ou la quête d'un troisième titre européen en quatre ans pour Deco. Sur le papier, le Barça, déjà désigné comme l'un des favoris de la compétition en septembre, part avec les faveurs des pronostics contre Arsenal, régulièrement décevant ces dernières années au niveau européen malgré un effectif alléchant. Comme en 2004, lorsque les Gunners avaient échoué en quarts de finale devant le voisin de Chelsea, alors qu'ils étaient invincibles en championnat d'Angleterre. Mais malgré la jeunesse de leur effectif, les Gunners se sont enfin imposés au niveau continental, éliminant successivement le Real Madrid en huitièmes de finale, puis la Juventus Turin en quarts, avant de se montrer moins à l'aise en demi-finale devant Villarreal. Le club londonien, sur une pente ascendante, est convaincu d'avoir les moyens de prendre en défaut le Barça.