Une enquête épidémiologique lancée en Indonésie après la mort de cinq personnes d'une même famille n'a pas permis d'écarter une possible transmission humaine du virus de la grippe aviaire, a indiqué, aujourd'hui, lundi, un haut responsable du ministère de la Santé. «Nous ne pouvons pas confirmer qu'une transmission humaine ait eu lieu, mais nous ne pouvons pas, non plus, l'écarter», a déclaré à des journalistes, un responsable du Centre de contrôle des maladies contagieuses. L'enquête menée en liaison avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) portait sur cinq décès enregistrés à Sumatra dont l'agence onusienne a confirmé, mercredi, qu'ils étaient dus au virus de la grippe aviaire. Les victimes, originaires de la même branche familiale, vivaient à proximité les unes des autres dans la province de Sumatra Nord. Ces contaminations rapprochées, les plus importantes à survenir en Indonésie, ont relancé les craintes d'une transmission humaine du virus de la grippe aviaire, jusqu'à présent censée ne se propager qu'entre animaux ou d'animaux à l'homme.