Résumé de la 21e partie n Après avoir profané des tombes, Kuno Hofmann assassine Markus Adler et son amie Ruth Lissy et s'abreuve de leur sang. A Nuremberg, c'est la consternation : la région abrite un vampire et personne ne doute qu'il frappera encore dans les prochains jours. Cependant, grâce au témoignage du garde-chasse, on dresse le portrait-robot du suspect. C'est ainsi qu'un ouvrier de Nuremberg, Helmut Kostan, pense le reconnaître. Il pourrait s'agir, selon lui, d'un autre ouvrier, un certain Kuno Hofmann, avec qui il a travaillé. Le 10 mai 1972, il a demandé qu'on lui règle son salaire et il a abandonné son travail à l'usine. Quelques heures après, les policiers frappent chez Hofmann. Dès qu'il les voit, il s'affole. «Où étiez-vous, dans la nuit d'hier ?» lui demandent les policiers. Il bredouille quelques mots, puis avoue : «C'est moi !» Il avoue le meurtre des amoureux du bois, mais aussi les profanations dans les cimetières de Nuremberg et de sa région. Il dit aussi que c'est lui qui a tiré sur le gardien du cimetière parce qu'il voulait l'empêcher d'y entrer. Plus tard, quand il énumérera ses méfaits, il reconnaîtra avoir «visité» au moins quinze cimetières ! Quand on l'interroge sur ses tendances nécrophiles, il dit : «Les femmes vivantes me rejettent, alors je me tourne vers les femmes mortes, elles, elles ne me repoussent pas !» Et sur son besoin de boire leur sang : «Je devais le boire ! Mon corps le demandait, mon sang le demandait, je ne pouvais pas résister à leur appel ! Et quand je bois le sang des femmes mortes, c'est comme si je les sentais entrer en moi, je les possédais encore plus !» Quant à l'homme de la voiture, s'il a bu également son sang, c'est pour être aussi beau et fort que lui ! En parlant, ses mains se mettent à trembler, son corps est saisi d'un long frémissement. C'est le besoin de sang qui se fait ressentir. «S'il vous plaît, supplie-t-il, ne m'envoyez pas en prison, je ne pourrai plus aller dans les cimetières !» Et une fois en prison, il suppliera les geôliers qu'on le relâche ou alors qu'on lui procure du sang humain ! Il est soumis à une expertise psychiatrique et les médecins qui l'examinent, les docteurs Schidmayer et Engelhardt concluent, dans leur rapport, qu'il s'agit d'un cas de nécrophilie mêlant le sadisme à l'agoraphobie, ou peur pathologique des lieux publics. C'est aussi un être insensible et sans scrupules. En prison, il va se mettre à délirer et réclame un prêtre : «Je veux me confesser, ensuite qu'on me fasse une piqûre pour me tuer. Ainsi, je pourrai rejoindre ma mère qui m'attend au ciel !» (à suivre...)